dimanche 20 septembre 2015

La Fureur Du Prince

Bonjour mes ami(e)s, voici ma chronique/interview.




Si je vous dis  "L'insigne Du Boiteux " 


Si je vous dis  " Le Prince "


Si je vous dis  " La Fureur Du Prince "


Vous me dites " Thierry Berlanda "




 Quatrième de couverture


Le criminel le plus sauvage du pays vient de s’échapper. À l’issue d’un carnage qui promet d’être le premier d’une longue série, il a franchi les murs de son hôpital psychiatrique. Qui l’a aidé ? Et à quelle fin ? De nouveau, Jeanne Lumet, celle qui a permis son arrestation un an auparavant, se dresse sur la route ensanglantée de celui que les journalistes ont surnommé Le Prince. Et de nouveau, elle agit au péril de sa vie, entre Bareuil – son mentor qui joue un jeu sadique avec elle – et Falier – le flic en fin de parcours censé la protéger.


Qu'est-ce que j'en ai pensé?

La fureur du prince

Ayant lu l'excellentissime roman " L'insigne du Boiteux ", du même auteur,  j'attendais donc avec impatience  la suite....
L' attente fut raisonnable, Thierry a été grand " Prince", il nous a dévoilé le deuxième opus assez rapidement  " La Fureur du Prince ".
Dans ce nouveau roman, nous retrouvons les personnages principaux du  premier opus et des nouveaux. Comme Elisabeth, hautaine et orgueilleuse .
Dès les premières pages, je me suis replongée sans difficultés dans cette nouvelle intrigue en me remémorant les événements du premier volet.
L'auteur maîtrise son aura avec une aisance parfaite. Vous êtes happés par l'intrigue.
Thierry vous amène ingénieusement là ou il veut...dans la toile tissée par le "Prince" et vous y plongez sans la moindre hésitation.
Vous élaborez des théories mais celles-ci sont sans issues.
Vous suspectez certaines personnes et la encore vous faites erreur.
Vous suivez les personnages comme si vous y étiez. Vous voulez savoir. Vous cherchez.  Vous traquez le Prince, tel un chasseur...
Mais posez-vous les questions suivantes; Qui chasse qui? Qui traque qui?
Le rythme est soutenu, les coups de théâtres sont multiples.  
Le tragique inspire à la terreur, la fatalité, la nécessité, l'amour et la mort. L'enfance de ce Prince! Qui est-il?
Les souffrances psychologiques des victimes sont décrites avec bcp d'empathie et en disant cela je pense à Jeanne  qui avait permis l'arrestation du Prince dans le premier volet.
Ce thriller est haletant et vous bouscule en vous mettant les nerfs à vif.
Ai-je aimé ce roman?

Oui et  j'attends avec impatience la suite et fin de cette trilogie! 


Merci à Thierry d'avoir répondu à mon interview.


Votre venue dans le monde de l'écriture était une évidence?

Je suis venu au monde de l’écriture en venant au monde tout court. Mes premiers souvenirs sont en effet des souvenirs d’écriture. Je n’ai donc voulu, depuis le début, que  m’exprimer en écrivant, soit des romans, soit des articles ou des conférences de philosophie (et plus particulièrement de phénoménologie), soit même en écrivant des chansons. Je n’ai jamais beaucoup cherché, en revanche, à me faire éditer, attendant plutôt « mon heure », celle où un heureux hasard finirait par me faire signe. C’est arrivé tardivement, mais je n’ai jamais douté que ça arriverait. En l’occurrence, ce sont les Editions La Bourdonnaye, jeune maison qui a clairement le vent en poupe, qui m’ont accueilli. J’ai aussi publié quelques romans en « indépendant », mais je considère que travailler avec un éditeur est irremplaçable. A ce jour, j’ai publié 3 romans chez La Bourdonnaye, et j’en prépare un quatrième, à paraître en 2016.
Enfin, je ne parle jamais de mon activité professionnelle, qui est très intéressante en soi (et pas du tout honteuse…), mais qui n’est pas un travail de création.

La philo est votre domaine, pouvez-vous m'en dire plus et pourquoi ce choix? 

Le choix de la philosophie n’est pas différent, sauf dans la forme, du choix d’écrire en général. Dans tous les cas, il s’agit pour moi, comme disait Diogène, de partir « à la recherche d’un homme », c’est-à-dire de l’humanité, dans sa singularité propre. De ce point de vue, écrire un thriller ou un essai de philosophie procèdent bien du même projet.

Pourriez-vous m'expliquer comment vous est venue l'idée d'écrire " La trilogie du Prince "?

Le personnage du Prince est une extrapolation du thème de « l’enfant trouvé », exploré par Marthe Robert dans son essai sur Flaubert, En haine du roman. Ce sentiment éprouvé par certains enfants mal à l’aise dans leur famille, et qui se croient nés dans une famille princière, puis enlevés par des gens rustres, et qui gardent une sorte de nostalgie d’une origine fantasmée. Je me suis donc amusé à pousser ce sentiment jusqu’à son paroxysme, en créant le personnage délirant qui, lui, est un vrai Prince, mais dont la vie a été bouleversée par une circonstance historique terrible. Ce bouleversement, hélas, occasionnera aussi des bouleversements tragiques dans la vie des personnes qui se trouveront sur son chemin.
Mais Le Prince n’est pas le seul personnage que je crois intéressant dans cette trilogie : Bareuil, intellectuel arrogant, cynique et manipulateur, mais qui est aussi un homme qui souffre ; Falier, figure du flic désabusé, mais qui va se découvrir un attachement particulier pour Jeanne ; et Jeanne, elle-même, qui est à la fois fragile psychologiquement, savante et aussi femme d’action quand il le faut. J’essaie aussi de bien travailler les personnages secondaires. Et enfin, ne considérant pas que le thriller soit un genre littéraire au rabais, je tiens beaucoup à soigner le rythme et le style de ces romans là, aussi bien que ceux de mes autres romans.
Quand au synopsis de ma trilogie thriller, ou plutôt son pitch (car je dois être bref), il est simple : un assassin, perçu comme une incarnation inédite du Mal, commet des meurtres atroces. La police et deux auxiliaires, qui sont aussi des universitaires, se lancent à ses trousses. Ce sera l’occasion de découvrir, peu à peu, que le dessous des cartes n’est pas vraiment ce que leur dessus pouvait laisser penser. 


Quels sont vos autres romans et projets?

Mes autres romans, une bonne vingtaine en tout, ne sont pas tous des thrillers, loin de là. Par exemple, Tempête sur Nogalès, publié aussi chez La Bourdonnaye, est plutôt un suspense psychologique, qui se déroule sur la frontière entre l’Arizona et le Mexique, et qui met en scène des personnages, disons, « faulknériens ». Peu à peu, ceux que je considère comme les meilleurs paraîtront à leur tour (si toutefois mon éditeur les trouve à son goût). 

Enfin, je suis en train d’écrire le troisième tome d’une autre trilogie, que je qualifie de « thriller métaphysique d’anticipation», dont le premier volet se déroule au Nigeria et le second à Singapour…

Ou trouver le Roman?

Roman; de +- 296 pages 
Prix, 6,99 €

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