mercredi 28 octobre 2015

Aux Creux de Nos Demains

Bonjour mes ami(e)s, voici ma chronique/interview.



Bastien Perchet



vous présente 


son premier 


opus



" Aux Creux de nos Demains " 





Quatrième de couverture. 


Vous pourriez croire qu’il est judicieux de suivre vos intuitions, pourtant, à votre insu, elles vous plongent parfois dans les tréfonds de l’enfer...

Alexandre Santini, écrivain de renom, n’est plus que l’ombre de l’homme qu’il a été. Dépression, alcoolisme, idées noires : il dérive et lentement s’enfonce dans la déchéance la plus fatale.

À l’approche du mariage de son meilleur ami, il décide cependant de se reprendre en main et de faire bonne figure aux yeux de ses proches, une dernière fois au moins...

Mais ce n’est pas le corps ensanglanté de la prostituée qu’il découvre gisant dans sa baignoire qui va arranger les choses. Pourquoi est-elle venue mourir là ? Alexandre trouve alors un peu de force pour vivre encore, en tentant de comprendre ce qui se cache derrière cette fin tragique. Commence alors un jeu de piste jusqu’à la vérité, aussi inaccessible que troublante...

Entre la réalité et d’étranges cauchemars revenant sans cesse, Santini erre dans le sillage de son propre passé. Aurait-il pu imaginer que sa quête allait autant coïncider avec sa propre histoire ? Son périple de curieux désabusé se transforme alors en un voyage initiatique où son passé, ses choix et son avenir se heurtent à des barrières inattendues. Lui qui avait l’habitude de tout relativiser, lui qui ne croyait plus en rien s’apprête à découvrir la mécanique d’un mal absolu qui préside aux destinées du monde... Peut-on vivre et reprendre espoir dans le chaos d’un ordre invisible ?

L’avenir d’Alexandre se tient désormais au creux de vos mains.



Qu'est-ce que j'en ai pensé?


En fouinant comme d'habitude sur Amazon Kindle, mon regard fut attiré par la couverture de ce roman. 
Pour ceux qui ne me connaissent pas encore, j'ai un fichu défaut, la curiosité. 
De plus, je suis atteinte d'une maladie incurable " La romanite chronique ".
Donc, bien évidemment, ma curiosité a fusé au quart de tour en voyant cette superbe couverture et, en lisant la genèse, je me suis dit que j'allais encoooore passer une nuit blanche. 
Eh bien oui....ce fut le cas. 
En commençant ma lecture, je me suis très vite acclimaté au style de l'auteur qui est très adroit. 
Ces 328 pages ont été dégustées tel un grand vin millésimé.
Les traits de caractère de cet opus sont multiples. 
Tout d'abord, ma rencontre avec le personnage principal, Alexandre. Je me suis attaché à lui en le suivant au fur et à mesure des pages. Sa vie, la réalité et l'imaginaire. 
L'auteur manie avec beaucoup d'aisance le suspense. 
On se retrouve embarqué au creux d'une psychose machiavélique ou le suspense se conjugue avec une phraséologie et une écriture parfaitement établies. Bastien sème le trouble en vous. Votre lecture s'enrichit. Le rythme est continu, les phrases défilent sans vous laisser le moindre moment de répit. 
Comme vous l'avez certainement compris, j'ai englouti ce roman en quelques heures. Félicitation à ce jeune auteur qui m'a convaincu. 



Merci à Bastien d'avoir très gentiment répondu à mon interview.


Votre venue dans le monde de l’écriture est arrivée par hasard ou dès la naissance ?


Un mélange de hasard et d’envie. À l’époque, c’était mon moyen d’expression contre les maux de la vie. Une passion peu commune. J’en parlais très peu, et rares sont ceux qui ont pu lire mes textes. Jusqu’au jour où un professeur de français m’a pris à part pour m’en parler. C’est là qu’il m’a fait prendre conscience que je devais continuer sans m’en cacher.
Je n’ai jamais suivi de cours spécialisé, je suis un simple passionné qui a commencé par cracher ses sentiments d’ado sur du papier, puis un adulte en quête d’histoire à raconter… Du poème à la nouvelle, de la nouvelle jusqu’au roman.





Pourriez-vous vous présenter ?


Bastien Perchet, je soufflerai mes 24 printemps dans quelques mois, je suis née à Belley dans le département de l’Ain et depuis j’habite dans le petit paradis savoyard qu’est Aix-les-Bains. Passionné d’écriture depuis des années, je suis aussi guitariste à mes heures perdues, grand fan de musique métal et mordu de films et de séries (LOST, Breaking Bad, The leftovers, Homeland...).







Quel est votre parcours professionnel ?


J’ai effectué une licence de commerce à l’INSEEC Alpes Savoie, dont deux années en alternance en tant qu’attaché commercial pour le journal quotidien régional « Le Dauphiné Libéré ». Je suis aujourd’hui Responsable Secteur dans le cigare pour la SEITA, groupe Imperial Tobacco.


Comment vous est venue l’inspiration de votre premier roman ? Y a-t-il eu des déclencheurs ?


« Aux creux de nos demains » n’était, à la base, qu’une simple nouvelle d'une trentaine de pages. Mais lors de l’écriture de cette dernière, je me suis lié avec Alexandre, le personnage principal, beaucoup plus que n’importe quel personnage de mes précédents écrits. Alors j’ai souhaité en écrire davantage. J’avais déjà une histoire en tête… je me suis lancé avec lui.
Concernant l’inspiration, c’est une question trop difficile, tout vient spontanément et malgré tout, tellement de choses m’inspirent…


Pourrez-vous me dire si des personnes vous orientent dans vos choix pour créer l’ossature de vos romans ? Les endroits, les personnages, le sujet... etc ?


Personne n’a influencé mes choix. Surtout pas sur mon premier bébé. Je voulais que mon histoire reste de A à Z le fruit de MON imagination.
Concernant les endroits, je m’inspire de ce que je connais. Je ne voulais pas écrire à Paris ou New York juste pour suivre la « tendance » (et puis j’estime qu’il se passe des choses étranges partout… Alors pourquoi pas Aix-les-Bains en Savoie ?).
Pour mes personnages, j’ai utilisé les prénoms de certains de mes proches, c’est tout. Physiquement, je me dessine le personnage dans la tête, j’essaie un maximum de ne pas tomber dans le cliché.
Et pour finir, le sujet : c’est simple, je ne cherche pas à exploiter un sujet qui ne m’intéresse pas pour seul motif qu’il est « d’actualité ». Si quelque chose me passionne, je vais creuser. Et profondément. Ensuite, je juge si oui ou non, j’ai le désir de l’intégrer à mon histoire.


Cherchez-vous une Maison d’édition et si oui, pourquoi ?


Pour le moment, je me satisfais de l’auto-édition. Grâce à cette méthode, je peux conjuguer mon travail et ma passion sans aucune pression. Mais si je me retrouve un jour devant un vrai contrat d’édition… Pourquoi pas ;)?


Que pensez-vous de l’auto-édition et des auteurs indés ?


Je crois qu’aujourd’hui l’édition est un milieu beaucoup trop fermé aux jeunes auteurs comme moi. Entre une valeur sure et un débutant, quel que soit son talent, le choix est vite fait. Pourtant, nombre d’auteurs auto-édités sont brillants, talentueux et très créatifs. Certains parfois plus que des auteurs à best-sellers qui se laissent aller à la facilité avec le temps et le succès.
Nous sommes une communauté de plus en plus grande, de plus en plus lue. À nous de prouver que notre livre mérite de l’être. J’ai atteins l’autre jour le cap des 1000 exemplaires vendus. C’est dérisoire pour certains, mais en tant qu’auto-édité, sans maison me soutenant à grand coup de communication, je suis très fier du chemin accompli. Pour un auteur indé, dépasser le cadre des proches est déjà une victoire.


Quelles sont vos lectures, films et ont-ils une influence sur vos écrits ?


Je suis un GRAND fan de Maxime Chattam, Franck Thilliez et Stephen King. Pour les films, je suis tellement mordu de cinéma que je ne saurais vous en faire une liste (Gladiator de Ridley Scott étant mon film préféré, de loin). Je regarde de tout, sans apriori sur le réalisateur, les acteurs ou autres. Je reste très ouvert à tous les genres.
Ont-ils une influence sur mes écrits ? Probablement, inconsciemment.


Que signifie être auteur pour vous ?


Le pouvoir de vivre plusieurs vies et les partager. Embarquer un lecteur dans le fruit de son imagination est quelque chose de particulièrement agréable. Avec « Aux creux de nos demains », les retours sont tellement positifs que je ressens ce qu’un chanteur peut ressentir à la fin d’un concert : l’envie de partager à nouveau. Mais avant tout, je veux que mon histoire m'emporte et me surprenne, c'est le plus important.  


L’inspiration et l’endroit pour écrire sont-ils deux éléments indissociables ?


Ce n’est absolument pas mon cas. Je ne contrôle pas mon inspiration. Le lieu n’a aucun impact.


Quels sont vos projets ?


Je suis en pleine écriture de mon deuxième roman : un mélange de thriller et de huit-clos dérangeant. Je souhaite m’essayer à plusieurs styles, tout en restant fidèle à la racine « thriller ». Aussi, je reviendrais un jour avec un des personnages d’Aux creux de nos demains… Mais il faudra être patient !


Ou trouver le roman












En numérique et/ou en broché c'est ici 


dimanche 25 octobre 2015

LES LIMBES

Bonjour mes ami(e)s, voici ma chronique/interview.





Olivier Bal 


vous présente son premier roman



" Les limbes " 





Quatrième de couverture.



Vietnam, 1970.

James Hawkins est une jeune recrue. Durant un assaut, il prend une balle dans la tête et croit mourir. Après un mois de coma, et tandis qu’il essaie de se rétablir dans un hôpital de Saigon, il découvre que quelque chose s’est éveillé en lui. Ses nuits deviennent des épreuves, son sommeil et ses rêves ne lui appartiennent plus. Désormais, lorsqu’il dort, il visite les songes des autres… Seuls les médicaments l’empêchent de rêver.
Un an plus tard, un ancien frère d’armes, Nate Irving, vient frapper à sa porte. Il est venu le chercher pour participer à un projet secret : les Limbes. Direction une base perdue au fin fond de l’Alaska pour une aventure aux frontières de la peur et de la folie, une aventure qui les entraînera au cœur des rêves pour percer le mystère des Limbes.

« Nous sommes des pionniers, des aventuriers d’un genre nouveau. Le rêve, c’est la dernière frontière. L’homme a conquis la mer, la terre, l’espace… et maintenant, enfin, il conquiert son propre esprit. Il lui aura fallu des milliers d’années pour comprendre que les plus grands mystères ne se cachaient pas dans les profondeurs des océans, ou aux confins de l’univers mais bien au cœur de son être. »


Qu'est-ce que j'en ai pensé?

En un mot " Sublime "
Cet écrivain a un talent fou....houwaaa, je comprends mieux maintenant la note de 5/5 sur Amazon.
Quelle dextérité! Pour un premier roman, c'est juste " jubilatoire " 
Olivier Bal est son nom.
Si vous n'aimez pas lire, ce roman vous rendra addictif à la lecture.
En lisant la quatrième de couverture, je me suis dit, pourquoi pas! 
Et bien m'en a pris. Ce thriller/fantastique tient la route. 
L'intrigue est super bien ficelée. Le personnage principal est attachant, on le file, telle une ombre, sans jamais quitter des yeux les autres protagonistes. 
Vous entrez dans cette histoire comme dans un film. 
Aucune pause n'est envisageable tellement le cœur de ce roman vous tient en haleine.
L'auteur vous hypnotise et vous ne pouvez que le suivre à travers son imaginaire. 
Il vous captive par sa sagacité. 
Le style et la phraséologie sont avérés et congrus.
La fluidité de la lecture est lisse. Le superflu est inexistant. 
Olivier, vous ensorcèle par son aura qu'il utilise avec cette excellentissime virtuosité talentueuse. 
350 pages dégustées avec un plaisir intense et captivant. 
J'ai englouti ce roman génialissime en quelques heures. 
Que dire de plus ?
Oui oui, il y a un seul bémol, celui que redoutent beaucoup de grands lecteurs "cette maudite dernière page".....
Olivier, je vous le dis " donnez-nous encore et encore cette jubilation de vous lire prochainement". 
Bref, faites-vous plaisir, offrez-vous ce roman. Vous ne le regretterez pas! 


Merci à Olivier d'avoir très gentiment répondu à mon interview.



 Pourriez-vous vous présenter? 



Je m’appelle Olivier Bal et Les Limbes est mon premier roman. Il s’agit d’un thriller fantastique qui se déroule pendant les années 70 entre le Vietnam et l’Alaska. Nous y suivons James Hawkins, un jeune soldat qui se découvre la faculté de visiter les rêves des autres. J’ai pensé les Limbes comme un « page turner », un roman qu’on ne pourrait plus lâcher une fois la lecture débutée et me suis efforcé de sans cesse essayer de surprendre le spectateur. Les Limbes est sorti depuis septembre sur Amazon et connaît une jolie carrière à la fois en version numérique et papier. C’est assez excitant de se dire que chaque jour, des gens découvrent mon livre et visitent les Limbes.





Votre venue dans le monde de l'écriture est arrivée par hasard ou dès la naissance ?


Je dirais que l’envie de raconter des histoires a toujours été ancrée en moi. Je me souviens que, gamin, dans les trajets de bus pour les sorties scolaires, je m’amusais avec mes amis à faire des « livres dont vous êtes le héros », où c’était moi qui racontais les histoires. De même, un été, avant de partir en vacances avec un copain, j’avais passé un mois entier à préparer des fausses missions d’agent secret… missions qui ne nous ont jamais servi d’ailleurs. Plus tard, ado, nous faisions beaucoup de sketchs et courts-métrages maison en vidéo. En termes de vraie écriture, j’ai vraiment commencé à écrire à l’âge de 18 ans. Je suis un peu passé par toutes les étapes, j’ai un peu tout essayé, comme un apprentissage naturel : scénarii de courts, de longs-métrages, pièces de théâtre… mais c’est finalement dans le roman que je me suis vraiment trouvé.


Quel est votre parcours professionnel?


Je suis journaliste depuis une quinzaine d’années. J’ai travaillé sur différents types de supports, de la presse ciné à la presse plus généraliste. Aujourd’hui, je suis rédacteur en chef de Jeux Vidéo Magazine. Le jeu vidéo est un univers passionnant, en perpétuelle évolution, et surtout à la confluence de nombreux métiers différents. Quand on va à la rencontre des équipes de création aux quatre coins du monde, on discute à la fois avec des programmeurs, des artistes, des scénaristes… C’est tout le temps très enrichissant. En parallèle, depuis 2013, j’anime un événement culturel organisé en partenariat avec la Cité des Sciences et de l’industrie qui s’appelle Masterclass Jeux Vidéo. L’idée est de recevoir de grands concepteurs de jeux vidéo et de revenir, le temps d’une soirée, sur leur carrière. C’est un événement gratuit qui fait à chaque fois salle comble. Un très beau rendez-vous qui me permet de rencontrer des personnes au parcours fascinant.


Comment vous est venue l'inspiration de votre premier roman ? Y a-t-il eu des déclencheurs?


L’idée première des Limbes, cette possibilité qu’a le héros de visiter les rêves des autres, m’est venue d’un court-métrage écrit il y a longtemps. Je l’ai laissé dans un coin de ma tête, et année après année, s’est dessinée une histoire, un vrai univers. Au-delà de ça, Les Limbes est un projet qui me permet un peu de rendre hommage à de nombreux romanciers et cinéastes qui m’ont marqué gamin et qui font celui que je suis aujourd’hui : Lovecraft, John Carpenter, Stephen King… Mon but, mon idéal, en écrivant le roman était de créer à mon humble niveau cette sensation de découverte, de fascination, mêlée d’appréhension et d’un certain malaise que l’on ressent dans certaines de leurs oeuvres. Enfin, Les Limbes a été un vrai régal à écrire car jusqu’alors dans mes projets, j’étais limité par des univers et récits assez réalistes. Là, au contraire, j’ai pu laisser exploser mon imagination. Et je m’en suis donné à cœur joie !


Pourrez-vous me dire si des personnes vous orientent dans vos choix pour créer l'ossature de vos romans? Les endroits, les personnages, le sujet...etc.?


J’écris seul, sans réelle aide extérieure. Je fais énormément de recherches pour être le plus juste possible. D’autant plus pour Les Limbes qui propose un background historique assez développé. Concernant l’inspiration du livre, j’aime revendiquer le fait que je décris des univers et personnages 100% fictionnels. Il y a indéniablement un peu de moi entre les lignes, mais je ne dissimule pas des souvenirs ou des histoires personnelles dans mes écrits. Pour en revenir à l’écriture, sur les Limbes spécifiquement j’ai reçu un réel soutien de deux grands auteurs de thrillers : Patrick Bauwen et Franck Thilliez qui ont eu l’incroyable gentillesse de me conseiller et m’épauler. Pour le lancement du roman, c’est ma femme qui a été, pour moi, à la fois une agente, une responsable de communication, une éditrice…


Cherchez-vous une maison d'édition et si oui, pourquoi?


Depuis la sortie des Limbes, j’ai été contacté par une maison d’édition reconnue. Nous sommes actuellement en discussion. Rien de signé. Disons que l’on apprend à se connaître.


Que pensez-vous de l'auto-édition et des auteurs indés?


Honnêtement, j’ai été assez longtemps récalcitrant quant à l’auto-édition. J’avais des principes un peu idiots, du genre : « soit tu trouves un éditeur, soit tu ne sortiras pas de livre. » Puis, sur les conseils de ma femme, je me suis intéressé aux nouveaux moyens donnés, notamment par Amazon, aux auteurs de faire exister leurs œuvres. J’ai compris que finalement l’auto-édition était une autre voie tout à fait viable permettant de rencontrer un public. Car, après tout, que l’on soit édité ou auto-édité, l’essentiel est d’être lu. C’est donc pour moi une très belle aventure, car, et je touche du bois, les retours sont très positifs sur les Limbes. Quant aux auteurs indés, c’est un milieu que je découvre à peine. Mais je trouve d’emblée qu’il y a un bon esprit. J’ai certains auteurs qui ont suivi ma page Facebook, avec lesquels on a pu échanger des informations et conseils.


Quelles sont vos lectures, films et ont-ils une influence sur vos écrits?


Je suis un grand amateur de cinéma. J’ai beaucoup de réalisateurs que j’admire dans des styles très différents et tout au long de l’histoire. Des légendes de l’âge d’or : Joseph Mankiewicz, Billy Wilder, Franck Capra… Tous les représentants du nouvel Hollywood : Martin Scorsese, Brian de Palma, Steven Spielberg, William Friedkin, Francis Ford Coppola... Des créateurs d’images de génie. Plus récemment, j’aime beaucoup le cinéma de James Gray et notamment le magnifique We Own the Night. En France, je suis très sensible à l’écriture et à la sensibilité de Jacques Audiard. Concernant la littérature, c’est un peu la même chose, même si j’ai une prédilection pour les romans noirs, polars et thrillers. Donc, évidemment, je suis un grand admirateur de James Ellroy et Edward Bunker. Plus récemment, j’ai adoré les livres de Dennis Lehane, notamment Gone Baby Gone, un chef d’œuvre pétri d’émotion. Et en français : Tonino Benacquista et Jean-Claude Izzo. Concernant les thrillers, je respecte le travail de Franck Thilliez et Patrick Bauwen, mes deux parrains sur Les Limbes. Plus largement, j’ai une grande admiration pour l’écriture très sèche et brute de Cormac McCarthy, notamment La Route. Mais si je devais avoir deux livres de chevet, ce serait Voyage au bout de la nuit de Céline d’un côté et La vie devant soi de Romain Gary de l’autre pour pouvoir passer à loisir des ombres à la lumière. C’est terrible comme question quand j’y pense ! Il y a tellement d’auteurs, de réalisateurs qui jalonnent ma vie ! Allez pour finir, je me dois de parler d’un énorme coup de cœur : Tim Willocks et son diptyque La religion/Les 12 enfants de Paris. C’est violent, incroyablement puissant… remarquable.


Que signifie être auteur pour vous?


Pour être tout à fait honnête, je ne saurai trop quoi comprendre. J’ai encore du mal, avec un seul live à mon actif, à me considérer comme auteur. Et je n’en ai pas la prétention. Ce que j’aime moi, ce qui me fait vibrer, c’est raconter des histoires. Donner vie à des personnages et des récits qui toucheront les lecteurs. Je suis mon premier lecteur et de manière très égoïste, chaque roman que j’essaie d’écrire est un roman que j’aimerai lire.


L'inspiration et l'endroit pour écrire sont-ils deux éléments indissociables?


J’ai la chance de « rentrer » rapidement dans mon écriture. Quelques instants suffisent pour que je retrouve le rythme de mon histoire, le style de mes personnages. Du coup, l’endroit où j’écris importe peu. Par exemple, en ce moment, j’écris énormément durant mes trajets en train pour me rendre au travail. Seul élément indispensable pour écrire, la musique. J’ai vraiment besoin d’une ambiance sonore qui m’aide à me concentrer. Pour chaque roman, j’ai ainsi une playlist bien spécifique. Par exemple, si vous voulez savoir le type de musique que j’écoutais en écrivant Les Limbes, j’ai créé une playlist sur Deezer. Voilà l’adresse. 

Deezer c'est ici


Quels sont vos projets ?


J’ai deux projets en parallèle. D’un côté un thriller psychologique qui me tient très à cœur, centré autour de deux personnages que je trouve très forts. J’ai déjà pas mal avancé sur ce projet. De l’autre, bien entendu, la suite des Limbes qui se déroulera en 2008 et nous permettra de rencontrer de nouveaux personnages, comme un ado narcoleptique, et d’en retrouver des anciens… C’est du teasing ça ! 


Ou trouver le roman




En numérique et/ou en broché c'est ci-dessous

samedi 24 octobre 2015

LA COMPLAINTE DES FILLES DE LOT

Bonjour mes ami(e)s, voici ma chronique/interview.





Après  " Quiconque Te Fera Du Mal "


Après  " Ce Qu'on Fait Sans Plaisir "


Morgan Caine 


 vous présente son dernier opus 


La Complainte des Filles de Lot







Quatrième de couverture. 


Trois hommes sont retrouvés mutilés à Boston. Vivants, mais proprement émasculés.
Quand la presse révèle qu’il s’agit tous de pédophiles, le public prend fait et cause pour cet étrange criminel, qu’elle surnomme le Glaive.

Le caractère chirurgical des mutilations intrigue l'inspecteur Redzinski, même s'il n'est pas particulièrement pressé de serrer le Glaive, qu'il n'est pas loin de considérer comme un justicier.

Mais quand une petite fille, Abby Harmon, est enlevée, la donne change. Le Glaive est peut-être la seule piste pour la retrouver…

Flanqué du toujours inénarrable Watson, et avec l'aide de Jordan Adams, ils vont plonger tous les trois dans les plus terribles méandres de l'âme humaine.

Et Jordan devra affronter de nouveau les démons de son propre passé… 


Qu'est ce que j'en ai pensé.


Quel plaisir de retrouver "la patte" de cette auteure. 
Morgan Caine a une identité littéraire bien à elle. 
Dès les premières lignes, vous reconnaissez illico la phraséologie de l'écrivaine. 
Les sujets abordés, par Morgan, sont souvent âpres et d'actualités. 
Ici, le thème évoqué est la perversité sexuelle abjecte de l'adulte sur l'enfant. 
En d'autres termes, la pédophilie. 
Je tiens à prévenir, pour les âmes sensibles, que certains passages peuvent bousculer voir perturber le lecteur de par les descriptifs de scènes. La pédophilie est un sujet très sensible.

Quoi qu'il en soit, l'auteur a traité ce thème avec la finesse et l'intelligence qu'on lui connait.

Voyons maintenant l'âme de ce roman

Il y a derrière ce sujet des recherches approfondies qui apportent à l'auteure une crédibilité corroborée par des faits malheureusement réels et toujours existants
Les personnages sont pertinents. 
Attachants pour certains et méprisants pour d'autres.
Quel plaisir ai-je eu de retrouvé les principaux protagonistes des éditions précédentes.
Red, Boyd, Watson ou encore Ruben et bien entendu Jordan Adams. 
L'intrigue est très bien ficelée. 
Le scénario, judicieusement mûri. 
Les pages défilent, le suspense est honnie présent. 
Vous pensiez avoir une piste et hop hop c'est un leurre.  
Vous cherchez à savoir le comment et le pourquoi de ces mutilations. 
L'auteure vous aiguille subtilement vers des directions qui vous semblent potentiellement plausibles. Mais est-ce le bon choix? 
Les tonalités y sont décrites avec profondeurs. 
Du dramatique au tragique, l'angoisse, l'horreur, la souffrance et l'empathie sont narrées avec une acuité d'esprit et une lucidité inouïes.
Bref, pour ce troisième opus,  je ne peux que féliciter Margan pour son talent et sa dextérité.
Attention: Vous risquez une irréversible addiction. 


Merci à Morgan d'avoir très gentiment répondu à mon interview.
Merci à Lisa de Rokh Editions pour l'envoi de ce roman. 



Pourrez-vous me décrire en quelques lignes votre venue dans le monde de l'écriture?


Déjà, à six ou sept ans, quand on me demandait ce que je voulais faire quand je serai grande, je répondais que je voulais être écrivain. Je me souviens très bien d’avoir eu le désir d’écrire avant même d’en avoir été capable ! Il y a un peu plus de dix ans, j’ai eu l’occasion de rencontrer Bernard Fixot, un éditeur formidable, très accessible, très humain. Mais sa directrice littéraire, après avoir montré un certain intérêt pour « Quiconque te fera du mal », a finalement retoqué le manuscrit. Cela ne m’a pas découragée pour autant. J’ai continué d’écrire. L’aventure du numérique a démontré que la persévérance paye toujours ! Il faut croire en soi-même, car personne ne le fera pour vous, à part vos lecteurs. Internet, en permettant une relation plus directe entre les auteurs et leurs lecteurs, en ce sens, a remis les pendules à l’heure, d’une certaine façon.


Pourrez-vous m'expliquer comment vous est venue l'idée d'écrire " La Complainte des Filles de Lot" les anecdotes, les difficultés, le choix du domaine (Thrillers/ policier)...?


C’est d’abord parti du mythe des Filles de Lot, qui m’a toujours heurté. Quand j’ai réalisé qu’elles n’avaient pas de nom, le titre m’est venu, avec sa poésie propre. Ensuite, une nuit, je suis tombée sur un documentaire sur l’action d’une association, créée par une ancienne victime, qui essaie d’aider les pédophiles à résister à leurs pulsions. Il y avait le témoignage de ce pédophile, déjà condamné, et astreint à une obligation de soins. En sentant qu’il allait succomber à nouveau, il a d’abord appelé son psy, qui a refusé de le voir avant le rendez-vous habituel. Il s’est ensuite précipité à la police, en suppliant qu’on l’arrête. La police lui a répondu qu’il devait d’abord commettre son crime… Toutes ces aberrations m’ont obligée à faire un travail de réflexion sur le sujet. Cela a été difficile. Le travail de recherche que je fais à chaque roman fut terrible. J’étais parfois physiquement au bord de la nausée. Mais je voulais absolument, au-delà de l’intrigue, du suspense, aborder ce sujet difficile sans pathos, sans voyeurisme, mais aussi sans hypocrisie.


Quels sont vos projets?


Ensuite, il s’est avéré que l’histoire ne pouvait pas s’arrêter là. La suite, « Et le châtiment sera de vivre », sortira en fin d’année. Mon ami Jordan Leto me fait d’ailleurs le merveilleux cadeau de me « prêter » l’agent du FBI Xander Kelly, le héros de son roman « Les Chevaux de Troie ».


Jordan Leto et Morgan Caine, un duo pour écrire un roman?


Plus tard, nous caressons le projet d’écrire peut-être un opus à quatre mains. Mais ce n’est encore qu’un projet !


Ou trouver le roman 


Rokh Editions c'est ici 

Amazon: ci-dessous 

jeudi 22 octobre 2015

L'Ombre de Raphaël

Bonjour mes ami(e)s, voici ma chronique/interview.




Germain Paris 

allias 

Michaël Morey 

Vous présente son dernier opus


L'Ombre de Raphaël 





Quatrième de couverture 

La femme d’un ministre est assassinée devant la résidence de l’ambassadeur américain à Paris. On découvre rapidement qu’elle sortait d’une partie fine, au cours de laquelle les participants s’étaient livrés à des pratiques extrêmes. Une prostituée à la retraite confie à son fils, reporter international, qu’elle reçoit une série de lettres anonymes et annonciatrices de meurtres.


Les membres d’une mystérieuse organisation recherchent activement un texte biblique, jamais dévoilé au grand public à ce jour et susceptible d’ébranler les fondements de la religion chrétienne.

Quel est le rapport entre tous ces éléments ? C’est ce que va devoir établir le commissaire Lucas Guillobert, avec l’aide de son équipe du Quai des Orfèvres. Pour résoudre cette enquête, il n’hésitera pas à plonger dans le passé trouble de la France. Au risque de se faire des ennemis à la puissance insoupçonnée. Mais il semble ne craindre ni rien ni personne. À part peut-être ses démons et ses fantômes... 


Qu'est-ce que j'en ai pensé?


La couverture de ce roman comme la quatrième de couverture m'ont intrigué. 
C'est avec une petite pensée à "Silas" que je me suis donc lancé dans la lecture de ce nouvel opus. 
Ce thriller ésotérique m'a de suite séduit de par ces personnages. 
En effet, les deux principaux protagonistes,Guillobert et Dumoulin, forment un duo de choc. 
L'un indéchiffrable, l'autre évident. Au fur et à mesure des pages, vous vous engouffrez dans cette intrigue qui se fractionne en plusieurs parties. Ce qui  pour moi a rendu ma lecture plus agréable.
Michaël vous embarque dans une chronologie machiavélique. Le rythme est soutenu. 
Vous vous surprenez à échafauder des scénarios en suivant nos deux comparses. 
Les scènes s'enchaînent. Le suspense est constant. L'écriture est fluide. L'intrigue est bien ficelée. Tous les ingrédients du thriller ésotérique forment l'ensemble de ce roman. Ces 
385 pages ont été disséquées avec beaucoup d'attentions. J'ai élaboré des théories croyant détenir la solution à cette énigme et je peux vous dire que je me suis royalement plantée. Le final m'a stupéfait!  J'en garde d’ailleurs rancœur à Michaël ;-) de m'avoir entourloupé de la sorte. Quoi qu'il en soit, j'attends avec impatience la suite! 
Bref, comme vous l'aurez compris ce thriller ésotérique m'a agréablement captivé. Alors laissez-vous tenter.


Merci à Germain (Michaël) d'avoir très gentiment répondu à mon interview. 


Votre venue dans le monde de l'écriture est arrivée par hasard ou dès la naissance? Aviez- vous reçu le virus?


Mon intérêt pour les livres est apparu dès mon plus jeune âge, vers 6-7 ans. Mes premiers émois littéraires se sont passés d'une manière peu banale. Je vivais à l'époque dans un petit village ardéchois et les seuls livres disponibles étaient sur le présentoir de l'épicerie du village. J'y passais des heures à feuilleter, à lire des comics avec la permission de la responsable de l'échoppe.
L'écriture est venue plus tard avec l'envie de répondre aux 3 questions que l'Homme se pose depuis la nuit des temps : Qui sommes-nous? D'où venons-nous? Où allons-nous?
Pourquoi ces 3 questions? 
Sans doute grâce à l'influence d'auteurs de science-fiction tels que Arthur C.Clark, Isaac Asimov, etc....
C'est vers l'âge de 25 ans que j'ai ressenti le besoin impérieux d'exprimer à travers l'écriture la complexité de notre monde et des interactions humaines dans lesquelles nous évoluons en mêlant fiction et réalité. La religion et l'idée que l'homme se fait de Dieu tiennent une place centrale dans mes réflexions. 


Pourriez-vous vous présenter?


Sans en dire trop ni trop peu, je suis un travailleur infatigable avec une propension un peu maladive à la privation de sommeil.
J'allie mon métier de policier, d'écrivain avec une vie de famille bien remplie. Ces 3 éléments sont indispensables à mon équilibre.
Je suis ce que l'on appelle un "terrien". Cela peut paraitre paradoxal, mais j'aime l'aspect routinier ; il est essentiel à ma création.
J'écris 4 à 5 heures par jour et si tout va bien un roman nait tous les 6 mois.


Quel est votre parcours professionnel?


Je suis policier depuis une vingtaine d'années, dont 10 ans de travail en région parisienne dans un secteur sensible. Et je crois pouvoir dire que j'ai expérimenté durant ces années tout ce que l'humain a de plus noir en lui, avec quelques traits de lumière de-ci de-là. 


Étant policier, vous êtes-vous inspiré de faits réels ou similaires pour créer la morphologie de votre roman?


Le cadre de mon métier me sert énormément dans l'aspect technique et juridique afin d'asseoir la crédibilité de l'histoire. Je ne suis pas non plus insensible à la relation existant entre le pouvoir politique et la hiérarchie policière / judiciaire. Pour ce qui est de l'histoire, je pars souvent d'affaires ayant défrayé la chronique ou de faits historiques passés dans les oubliettes de l'Histoire. Et l'imaginaire fait le reste.


Comment vous est venue l'inspiration de votre roman L'Ombre de Raphaël ? Y a-t-il eu des déclencheurs?


Pour ce polar, premier roman d'une série, j'ai tout de suite voulu associer 3 thèmes centraux :
- l'histoire de la guerre d'Algérie et ses conséquences
- la religion
- la politique
Il a fallu une longue maturation avant que "la machine imagination" réussisse à faire le lien entre ces 3 thèmes et l'apparition des personnages principaux. D'autant plus que j'avais déjà en tête les suites à venir du roman, ce qui présupposait d'avoir un personnage principal fort et de poser les jalons et indices pour les prochains tomes.
L'événement déclencheur a été une lecture sur les Mères de la Place de Mai, association luttant pour faire éclater la vérité sur la disparition de milliers d'enfants durant la dictature argentine de Videla. 


Pouviez-vous me dire si des personnes vous orientent dans vos choix pour créer l'ossature de vos romans? Les endroits, les personnages, le sujet, etc.?


Le choix du thème m'est toujours propre, car c'est souvent un cri du cœur. L'ossature est à mon image : passé et présent se confondent, se mêlent. L'un ne va pas sans l'autre et sans le premier le second n'existerait pas. Les endroits sont dictés par l'Histoire et je ne m'interdis aucune extravagance.
Dans mes romans peuvent se côtoyer des personnages réels et fictifs. J'aime jouer avec l'Histoire en y glissant une pointe d'uchronie.


Comment avez-vous trouvé votre maison d'édition? Le parcours a-t-il été difficile?


En réalité, j'ai très peu envoyé de manuscrits par le service postal. Connaissant la difficulté pour être lu dans les grandes maisons d'édition, j'ai préféré opter pour des structures plus petites et soucieuses de laisser une chance à de nouveaux auteurs d'émerger. En ce sens, les Éditions La Bourdonnaye ont répondu favorablement et portent de nouvelles plumes aussi différentes que talentueuses.


Que pensez-vous de l'auto-édition et des auteurs indé?


Je ne suis pas spécialiste du sujet, mais chacun doit pouvoir trouver sa place dans le monde du livre. Plusieurs modèles peuvent cohabiter en bonne intelligence.


Que signifie "être auteur" pour vous?


À mes yeux, un roman naît de la découverte qu'en fait l'auteur en l'écrivant. Il donne à voir une vision du monde, de son monde. Il ne doit pas laisser indifférent et bousculer le lecteur dans ses certitudes. Les mots ont un pouvoir énorme. Si je n'avais qu'un rêve, c'est qu'un jour un livre ait le pouvoir de changer le monde ( en bien ! ) . Certains d'entre eux, par le passé, ont subi un sort funeste, détruits par la folie des hommes et de leurs peurs.


L'inspiration et l'endroit pour écrire sont-ils deux éléments indissociables? 


Pour tout dire, je suis l'homme d'un seul bureau, d'un seul endroit. Dans un petit espace, j'ai tout à ma disposition. Quand je m'assieds à ma table d'écriture, j'essaie de faire taire le mental pour que la partie invisible de l'imaginaire ne soit pas perturbée. L'écriture est un face à face avec soi-même qui, en ce qui me concerne, me demande beaucoup d'énergie.


Quels sont vos projets?


Quant aux projets, je suis actuellement dans l'écriture d'un roman en 2 tomes, qui plonge ses racines dans la Seconde Guerre mondiale, dont certains pans méconnus ont encore un effet néfaste aujourd'hui. 
De plus, 3 autres tomes viennent compléter L'Ombre de Raphaël, en espérant que mon éditeur me suive dans l'aventure.
Je suis également en pleine réflexion quant à l'écriture du tome 5.


Ou trouver le roman;

Les Éditions La Bourdonnaye c'est ici 

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