samedi 24 octobre 2015

LA COMPLAINTE DES FILLES DE LOT

Bonjour mes ami(e)s, voici ma chronique/interview.





Après  " Quiconque Te Fera Du Mal "


Après  " Ce Qu'on Fait Sans Plaisir "


Morgan Caine 


 vous présente son dernier opus 


La Complainte des Filles de Lot







Quatrième de couverture. 


Trois hommes sont retrouvés mutilés à Boston. Vivants, mais proprement émasculés.
Quand la presse révèle qu’il s’agit tous de pédophiles, le public prend fait et cause pour cet étrange criminel, qu’elle surnomme le Glaive.

Le caractère chirurgical des mutilations intrigue l'inspecteur Redzinski, même s'il n'est pas particulièrement pressé de serrer le Glaive, qu'il n'est pas loin de considérer comme un justicier.

Mais quand une petite fille, Abby Harmon, est enlevée, la donne change. Le Glaive est peut-être la seule piste pour la retrouver…

Flanqué du toujours inénarrable Watson, et avec l'aide de Jordan Adams, ils vont plonger tous les trois dans les plus terribles méandres de l'âme humaine.

Et Jordan devra affronter de nouveau les démons de son propre passé… 


Qu'est ce que j'en ai pensé.


Quel plaisir de retrouver "la patte" de cette auteure. 
Morgan Caine a une identité littéraire bien à elle. 
Dès les premières lignes, vous reconnaissez illico la phraséologie de l'écrivaine. 
Les sujets abordés, par Morgan, sont souvent âpres et d'actualités. 
Ici, le thème évoqué est la perversité sexuelle abjecte de l'adulte sur l'enfant. 
En d'autres termes, la pédophilie. 
Je tiens à prévenir, pour les âmes sensibles, que certains passages peuvent bousculer voir perturber le lecteur de par les descriptifs de scènes. La pédophilie est un sujet très sensible.

Quoi qu'il en soit, l'auteur a traité ce thème avec la finesse et l'intelligence qu'on lui connait.

Voyons maintenant l'âme de ce roman

Il y a derrière ce sujet des recherches approfondies qui apportent à l'auteure une crédibilité corroborée par des faits malheureusement réels et toujours existants
Les personnages sont pertinents. 
Attachants pour certains et méprisants pour d'autres.
Quel plaisir ai-je eu de retrouvé les principaux protagonistes des éditions précédentes.
Red, Boyd, Watson ou encore Ruben et bien entendu Jordan Adams. 
L'intrigue est très bien ficelée. 
Le scénario, judicieusement mûri. 
Les pages défilent, le suspense est honnie présent. 
Vous pensiez avoir une piste et hop hop c'est un leurre.  
Vous cherchez à savoir le comment et le pourquoi de ces mutilations. 
L'auteure vous aiguille subtilement vers des directions qui vous semblent potentiellement plausibles. Mais est-ce le bon choix? 
Les tonalités y sont décrites avec profondeurs. 
Du dramatique au tragique, l'angoisse, l'horreur, la souffrance et l'empathie sont narrées avec une acuité d'esprit et une lucidité inouïes.
Bref, pour ce troisième opus,  je ne peux que féliciter Margan pour son talent et sa dextérité.
Attention: Vous risquez une irréversible addiction. 


Merci à Morgan d'avoir très gentiment répondu à mon interview.
Merci à Lisa de Rokh Editions pour l'envoi de ce roman. 



Pourrez-vous me décrire en quelques lignes votre venue dans le monde de l'écriture?


Déjà, à six ou sept ans, quand on me demandait ce que je voulais faire quand je serai grande, je répondais que je voulais être écrivain. Je me souviens très bien d’avoir eu le désir d’écrire avant même d’en avoir été capable ! Il y a un peu plus de dix ans, j’ai eu l’occasion de rencontrer Bernard Fixot, un éditeur formidable, très accessible, très humain. Mais sa directrice littéraire, après avoir montré un certain intérêt pour « Quiconque te fera du mal », a finalement retoqué le manuscrit. Cela ne m’a pas découragée pour autant. J’ai continué d’écrire. L’aventure du numérique a démontré que la persévérance paye toujours ! Il faut croire en soi-même, car personne ne le fera pour vous, à part vos lecteurs. Internet, en permettant une relation plus directe entre les auteurs et leurs lecteurs, en ce sens, a remis les pendules à l’heure, d’une certaine façon.


Pourrez-vous m'expliquer comment vous est venue l'idée d'écrire " La Complainte des Filles de Lot" les anecdotes, les difficultés, le choix du domaine (Thrillers/ policier)...?


C’est d’abord parti du mythe des Filles de Lot, qui m’a toujours heurté. Quand j’ai réalisé qu’elles n’avaient pas de nom, le titre m’est venu, avec sa poésie propre. Ensuite, une nuit, je suis tombée sur un documentaire sur l’action d’une association, créée par une ancienne victime, qui essaie d’aider les pédophiles à résister à leurs pulsions. Il y avait le témoignage de ce pédophile, déjà condamné, et astreint à une obligation de soins. En sentant qu’il allait succomber à nouveau, il a d’abord appelé son psy, qui a refusé de le voir avant le rendez-vous habituel. Il s’est ensuite précipité à la police, en suppliant qu’on l’arrête. La police lui a répondu qu’il devait d’abord commettre son crime… Toutes ces aberrations m’ont obligée à faire un travail de réflexion sur le sujet. Cela a été difficile. Le travail de recherche que je fais à chaque roman fut terrible. J’étais parfois physiquement au bord de la nausée. Mais je voulais absolument, au-delà de l’intrigue, du suspense, aborder ce sujet difficile sans pathos, sans voyeurisme, mais aussi sans hypocrisie.


Quels sont vos projets?


Ensuite, il s’est avéré que l’histoire ne pouvait pas s’arrêter là. La suite, « Et le châtiment sera de vivre », sortira en fin d’année. Mon ami Jordan Leto me fait d’ailleurs le merveilleux cadeau de me « prêter » l’agent du FBI Xander Kelly, le héros de son roman « Les Chevaux de Troie ».


Jordan Leto et Morgan Caine, un duo pour écrire un roman?


Plus tard, nous caressons le projet d’écrire peut-être un opus à quatre mains. Mais ce n’est encore qu’un projet !


Ou trouver le roman 


Rokh Editions c'est ici 

Amazon: ci-dessous 

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