dimanche 25 octobre 2015

LES LIMBES

Bonjour mes ami(e)s, voici ma chronique/interview.





Olivier Bal 


vous présente son premier roman



" Les limbes " 





Quatrième de couverture.



Vietnam, 1970.

James Hawkins est une jeune recrue. Durant un assaut, il prend une balle dans la tête et croit mourir. Après un mois de coma, et tandis qu’il essaie de se rétablir dans un hôpital de Saigon, il découvre que quelque chose s’est éveillé en lui. Ses nuits deviennent des épreuves, son sommeil et ses rêves ne lui appartiennent plus. Désormais, lorsqu’il dort, il visite les songes des autres… Seuls les médicaments l’empêchent de rêver.
Un an plus tard, un ancien frère d’armes, Nate Irving, vient frapper à sa porte. Il est venu le chercher pour participer à un projet secret : les Limbes. Direction une base perdue au fin fond de l’Alaska pour une aventure aux frontières de la peur et de la folie, une aventure qui les entraînera au cœur des rêves pour percer le mystère des Limbes.

« Nous sommes des pionniers, des aventuriers d’un genre nouveau. Le rêve, c’est la dernière frontière. L’homme a conquis la mer, la terre, l’espace… et maintenant, enfin, il conquiert son propre esprit. Il lui aura fallu des milliers d’années pour comprendre que les plus grands mystères ne se cachaient pas dans les profondeurs des océans, ou aux confins de l’univers mais bien au cœur de son être. »


Qu'est-ce que j'en ai pensé?

En un mot " Sublime "
Cet écrivain a un talent fou....houwaaa, je comprends mieux maintenant la note de 5/5 sur Amazon.
Quelle dextérité! Pour un premier roman, c'est juste " jubilatoire " 
Olivier Bal est son nom.
Si vous n'aimez pas lire, ce roman vous rendra addictif à la lecture.
En lisant la quatrième de couverture, je me suis dit, pourquoi pas! 
Et bien m'en a pris. Ce thriller/fantastique tient la route. 
L'intrigue est super bien ficelée. Le personnage principal est attachant, on le file, telle une ombre, sans jamais quitter des yeux les autres protagonistes. 
Vous entrez dans cette histoire comme dans un film. 
Aucune pause n'est envisageable tellement le cœur de ce roman vous tient en haleine.
L'auteur vous hypnotise et vous ne pouvez que le suivre à travers son imaginaire. 
Il vous captive par sa sagacité. 
Le style et la phraséologie sont avérés et congrus.
La fluidité de la lecture est lisse. Le superflu est inexistant. 
Olivier, vous ensorcèle par son aura qu'il utilise avec cette excellentissime virtuosité talentueuse. 
350 pages dégustées avec un plaisir intense et captivant. 
J'ai englouti ce roman génialissime en quelques heures. 
Que dire de plus ?
Oui oui, il y a un seul bémol, celui que redoutent beaucoup de grands lecteurs "cette maudite dernière page".....
Olivier, je vous le dis " donnez-nous encore et encore cette jubilation de vous lire prochainement". 
Bref, faites-vous plaisir, offrez-vous ce roman. Vous ne le regretterez pas! 


Merci à Olivier d'avoir très gentiment répondu à mon interview.



 Pourriez-vous vous présenter? 



Je m’appelle Olivier Bal et Les Limbes est mon premier roman. Il s’agit d’un thriller fantastique qui se déroule pendant les années 70 entre le Vietnam et l’Alaska. Nous y suivons James Hawkins, un jeune soldat qui se découvre la faculté de visiter les rêves des autres. J’ai pensé les Limbes comme un « page turner », un roman qu’on ne pourrait plus lâcher une fois la lecture débutée et me suis efforcé de sans cesse essayer de surprendre le spectateur. Les Limbes est sorti depuis septembre sur Amazon et connaît une jolie carrière à la fois en version numérique et papier. C’est assez excitant de se dire que chaque jour, des gens découvrent mon livre et visitent les Limbes.





Votre venue dans le monde de l'écriture est arrivée par hasard ou dès la naissance ?


Je dirais que l’envie de raconter des histoires a toujours été ancrée en moi. Je me souviens que, gamin, dans les trajets de bus pour les sorties scolaires, je m’amusais avec mes amis à faire des « livres dont vous êtes le héros », où c’était moi qui racontais les histoires. De même, un été, avant de partir en vacances avec un copain, j’avais passé un mois entier à préparer des fausses missions d’agent secret… missions qui ne nous ont jamais servi d’ailleurs. Plus tard, ado, nous faisions beaucoup de sketchs et courts-métrages maison en vidéo. En termes de vraie écriture, j’ai vraiment commencé à écrire à l’âge de 18 ans. Je suis un peu passé par toutes les étapes, j’ai un peu tout essayé, comme un apprentissage naturel : scénarii de courts, de longs-métrages, pièces de théâtre… mais c’est finalement dans le roman que je me suis vraiment trouvé.


Quel est votre parcours professionnel?


Je suis journaliste depuis une quinzaine d’années. J’ai travaillé sur différents types de supports, de la presse ciné à la presse plus généraliste. Aujourd’hui, je suis rédacteur en chef de Jeux Vidéo Magazine. Le jeu vidéo est un univers passionnant, en perpétuelle évolution, et surtout à la confluence de nombreux métiers différents. Quand on va à la rencontre des équipes de création aux quatre coins du monde, on discute à la fois avec des programmeurs, des artistes, des scénaristes… C’est tout le temps très enrichissant. En parallèle, depuis 2013, j’anime un événement culturel organisé en partenariat avec la Cité des Sciences et de l’industrie qui s’appelle Masterclass Jeux Vidéo. L’idée est de recevoir de grands concepteurs de jeux vidéo et de revenir, le temps d’une soirée, sur leur carrière. C’est un événement gratuit qui fait à chaque fois salle comble. Un très beau rendez-vous qui me permet de rencontrer des personnes au parcours fascinant.


Comment vous est venue l'inspiration de votre premier roman ? Y a-t-il eu des déclencheurs?


L’idée première des Limbes, cette possibilité qu’a le héros de visiter les rêves des autres, m’est venue d’un court-métrage écrit il y a longtemps. Je l’ai laissé dans un coin de ma tête, et année après année, s’est dessinée une histoire, un vrai univers. Au-delà de ça, Les Limbes est un projet qui me permet un peu de rendre hommage à de nombreux romanciers et cinéastes qui m’ont marqué gamin et qui font celui que je suis aujourd’hui : Lovecraft, John Carpenter, Stephen King… Mon but, mon idéal, en écrivant le roman était de créer à mon humble niveau cette sensation de découverte, de fascination, mêlée d’appréhension et d’un certain malaise que l’on ressent dans certaines de leurs oeuvres. Enfin, Les Limbes a été un vrai régal à écrire car jusqu’alors dans mes projets, j’étais limité par des univers et récits assez réalistes. Là, au contraire, j’ai pu laisser exploser mon imagination. Et je m’en suis donné à cœur joie !


Pourrez-vous me dire si des personnes vous orientent dans vos choix pour créer l'ossature de vos romans? Les endroits, les personnages, le sujet...etc.?


J’écris seul, sans réelle aide extérieure. Je fais énormément de recherches pour être le plus juste possible. D’autant plus pour Les Limbes qui propose un background historique assez développé. Concernant l’inspiration du livre, j’aime revendiquer le fait que je décris des univers et personnages 100% fictionnels. Il y a indéniablement un peu de moi entre les lignes, mais je ne dissimule pas des souvenirs ou des histoires personnelles dans mes écrits. Pour en revenir à l’écriture, sur les Limbes spécifiquement j’ai reçu un réel soutien de deux grands auteurs de thrillers : Patrick Bauwen et Franck Thilliez qui ont eu l’incroyable gentillesse de me conseiller et m’épauler. Pour le lancement du roman, c’est ma femme qui a été, pour moi, à la fois une agente, une responsable de communication, une éditrice…


Cherchez-vous une maison d'édition et si oui, pourquoi?


Depuis la sortie des Limbes, j’ai été contacté par une maison d’édition reconnue. Nous sommes actuellement en discussion. Rien de signé. Disons que l’on apprend à se connaître.


Que pensez-vous de l'auto-édition et des auteurs indés?


Honnêtement, j’ai été assez longtemps récalcitrant quant à l’auto-édition. J’avais des principes un peu idiots, du genre : « soit tu trouves un éditeur, soit tu ne sortiras pas de livre. » Puis, sur les conseils de ma femme, je me suis intéressé aux nouveaux moyens donnés, notamment par Amazon, aux auteurs de faire exister leurs œuvres. J’ai compris que finalement l’auto-édition était une autre voie tout à fait viable permettant de rencontrer un public. Car, après tout, que l’on soit édité ou auto-édité, l’essentiel est d’être lu. C’est donc pour moi une très belle aventure, car, et je touche du bois, les retours sont très positifs sur les Limbes. Quant aux auteurs indés, c’est un milieu que je découvre à peine. Mais je trouve d’emblée qu’il y a un bon esprit. J’ai certains auteurs qui ont suivi ma page Facebook, avec lesquels on a pu échanger des informations et conseils.


Quelles sont vos lectures, films et ont-ils une influence sur vos écrits?


Je suis un grand amateur de cinéma. J’ai beaucoup de réalisateurs que j’admire dans des styles très différents et tout au long de l’histoire. Des légendes de l’âge d’or : Joseph Mankiewicz, Billy Wilder, Franck Capra… Tous les représentants du nouvel Hollywood : Martin Scorsese, Brian de Palma, Steven Spielberg, William Friedkin, Francis Ford Coppola... Des créateurs d’images de génie. Plus récemment, j’aime beaucoup le cinéma de James Gray et notamment le magnifique We Own the Night. En France, je suis très sensible à l’écriture et à la sensibilité de Jacques Audiard. Concernant la littérature, c’est un peu la même chose, même si j’ai une prédilection pour les romans noirs, polars et thrillers. Donc, évidemment, je suis un grand admirateur de James Ellroy et Edward Bunker. Plus récemment, j’ai adoré les livres de Dennis Lehane, notamment Gone Baby Gone, un chef d’œuvre pétri d’émotion. Et en français : Tonino Benacquista et Jean-Claude Izzo. Concernant les thrillers, je respecte le travail de Franck Thilliez et Patrick Bauwen, mes deux parrains sur Les Limbes. Plus largement, j’ai une grande admiration pour l’écriture très sèche et brute de Cormac McCarthy, notamment La Route. Mais si je devais avoir deux livres de chevet, ce serait Voyage au bout de la nuit de Céline d’un côté et La vie devant soi de Romain Gary de l’autre pour pouvoir passer à loisir des ombres à la lumière. C’est terrible comme question quand j’y pense ! Il y a tellement d’auteurs, de réalisateurs qui jalonnent ma vie ! Allez pour finir, je me dois de parler d’un énorme coup de cœur : Tim Willocks et son diptyque La religion/Les 12 enfants de Paris. C’est violent, incroyablement puissant… remarquable.


Que signifie être auteur pour vous?


Pour être tout à fait honnête, je ne saurai trop quoi comprendre. J’ai encore du mal, avec un seul live à mon actif, à me considérer comme auteur. Et je n’en ai pas la prétention. Ce que j’aime moi, ce qui me fait vibrer, c’est raconter des histoires. Donner vie à des personnages et des récits qui toucheront les lecteurs. Je suis mon premier lecteur et de manière très égoïste, chaque roman que j’essaie d’écrire est un roman que j’aimerai lire.


L'inspiration et l'endroit pour écrire sont-ils deux éléments indissociables?


J’ai la chance de « rentrer » rapidement dans mon écriture. Quelques instants suffisent pour que je retrouve le rythme de mon histoire, le style de mes personnages. Du coup, l’endroit où j’écris importe peu. Par exemple, en ce moment, j’écris énormément durant mes trajets en train pour me rendre au travail. Seul élément indispensable pour écrire, la musique. J’ai vraiment besoin d’une ambiance sonore qui m’aide à me concentrer. Pour chaque roman, j’ai ainsi une playlist bien spécifique. Par exemple, si vous voulez savoir le type de musique que j’écoutais en écrivant Les Limbes, j’ai créé une playlist sur Deezer. Voilà l’adresse. 

Deezer c'est ici


Quels sont vos projets ?


J’ai deux projets en parallèle. D’un côté un thriller psychologique qui me tient très à cœur, centré autour de deux personnages que je trouve très forts. J’ai déjà pas mal avancé sur ce projet. De l’autre, bien entendu, la suite des Limbes qui se déroulera en 2008 et nous permettra de rencontrer de nouveaux personnages, comme un ado narcoleptique, et d’en retrouver des anciens… C’est du teasing ça ! 


Ou trouver le roman




En numérique et/ou en broché c'est ci-dessous

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