Si je vous dis " Série Noir pour Femmes en Blanc "
Si je vous dis "Curriculum Mortem"
Si je vous dis " Les loges Du Mal "
Vous me dites " Enzo Bartoli "
Quatrième de couverture
Le roi se meurt est à l’affiche du théâtre du Palais Royal. Mais ce soir, le drame ne se jouera pas sur scène. Peu avant la représentation, Albin Clavel, le comédien vedette, est retrouvé sauvagement assassiné dans sa loge par un individu que personne n’a vu ni entrer, ni sortir…
Mais pourquoi cette mise en scène sordide ?
S’agit-il d’un drame en un seul acte ?
Et si les coulisses dissimulaient d’autres crimes inavoués…
Qu'est-ce que j'en ai pensé?
Deuxième opus que je lis de cet auteur et le plaisir est toujours au rendez-vous.
Ce thriller se déroule dans le milieu du théâtre. Étant curieuse de le découvrir, je me suis directement lancée dans la lecture de ce roman. Comme à son habitude, Enzo vous dirige subtilement et vous ne pouvez que vous laissez happer par l'intrigue.
Les premières pages se tournent avec le sentiment intense d'en dévorer plus et + vite...
Les personnages sont attachants. Ils nous embarquent dans ce scénario avec beaucoup de sagacités.
Enzo a son style et j'y adhère sans hésitation. L'écriture est fluide. J'ai retrouvé avec énormément de plaisir la patte de l'auteur.
Les tonalités sont sans contestes au rendez-vous. Le tragique, le dramatique, le suspens et le rythme y sont constant à souhait.
La simplicité, l'efficacité font de ce roman des arguments mérités.
Bref, comme vous l'avez compris, j'ai aimé ce thriller.
Alors un bon conseil; Foncez.
Merci à Enzo d'avoir très gentiment répondu à mon Interview.
Ta venue dans le monde de l'écriture était une évidence?
J’ai toujours lu. Du polar, bien sûr, mais aussi du roman contemporain avec un auteur fétiche : Patrick Cauvin, qui est pour beaucoup dans ma décision d’essayer de m’y mettre (« Hautepierre » est une véritable leçon d’écriture).
Ton parcours professionnel?
Échec scolaire, puis
l’apprentissage, puis des boulots de vendeur, de barman, d’animateur, etc…
Jusqu’au jour où j’envoie un premier papier à un magazine « moto » et
mon embauche comme journaliste dans la foulée. Quatre ans à « pisser de la
copie ». A l’époque, j’habite déjà Annecy et je passe une semaine sur deux
à Paris.
Le premier polar?
C’est dans le TGV et à l’hôtel que je commence à jeter les premières
bases d’un polar. J’achève l’écriture quand je perds mon job et trouve à le
faire éditer dans une petite maison, très mal diffusée mais honnête. Je ne
m’étends pas sur ce bouquin, il est bien trop mauvais ! Mais il me permet
de fréquenter les salons et de rencontrer des gens comme Bernard Werber, Michel
Quint ou Daniel Picouly… C’est lui qui transmettra mes deux manuscrits suivant
aux éditions du Serpent à Plumes, qui me vaudront un déjeuner avec un éditeur,
des promesses de publication, la négociation de l’avaloir… Et c’est tout !
J’ai approché le milieu de l’édition de suffisamment près maintenant pour
savoir qu’il n’y a rien à espérer par ce biais. Donc, là encore, je trouve une
petite maison locale pour les éditer, mais avec une diffusion minimaliste.
Explique moi " Le Prix du Quai des Orfèvres " et l'écriture de " Curriculum
Mortem ?
C’est à cette époque que je me
fais embaucher à Pôle emploi (je commençais à connaitre la boutique mieux que
les conseillers) et dans le même temps, puisque c’est un job beaucoup moins
prenant que le journalisme, je me mets à faire du théâtre tout en continuant à
écrire.
Mortem ?

Je me mets alors en tête de viser
le Prix du Quai des Orfèvres, décerné sur « manuscrit anonyme »
(c’est du moins ce qui est annoncé dans le règlement). Par relation, je visite
le fameux 36 et je déjeune avec des flics de la Crim’.
Nourris de tout ça, J’écris « Curriculum Mortem »,
directement inspiré de mon nouveau boulot, qui sera retenu en sélection finale
et qui perdra le Prix à une voix près. J’ai là encore la promesse d’être
recommandé auprès de grandes maisons d’éditions… Promesses évidemment sans
suite. Pourquoi l'auto-édition?
Je n’ai pas envie de céder les droits de " Curriculum Mortem " auquel je crois.
C’est là que je décide de tenter l’aventure Amazon KDP. J’ai vu Agnès Martin Lugand à la télé et je me dis, pourquoi pas moi ?
Sans que je sache ni pourquoi, ni comment, ça marche ! Numéro 1 des ventes pendant un mois. 8000 exemplaires vendus en 3 mois !
Grisé par le succès, je me remets à l’établi et ponds « Enquête à l’arrivée ». Un polar dans lequel je retrouve les personnages de Curriculum Mortem et qui se passe cette fois dans le milieu des courses hippiques… Très mauvaise pioche ! Le thème n’attire pas les lecteurs (qui sont des lectrices à 80%, ne l’oublions pas). C’est dommage car ceux qui s’y sont aventuré y ont apparemment trouvé leur compte avec une bonne intrigue et des personnages attachant. Tant pis !
Concernant l’auto-édition chez Amazon, je ne me pose plus la question. Il y a des années que je n’ai plus envoyé un manuscrit à l’édition traditionnelle et je ne suis pas prêt de le refaire. Je conserve mes droits, je suis lu et j’en tire un peu de ronds… Que demander de plus ?
L'inspiration de " Les Loges Du Mal "?
C’est là qu’arrive « Les
loges du mal ». Je passe beaucoup de temps au théâtre (j’ai joué une
demi-douzaine de rôles), je vais régulièrement voir des pièces à Paris et je
passe chaque année quelques jours au festival « Off » d’Avignon…
L’idée d’un meurtre commis dans une loge ou sur une scène vient facilement. Je
reprends donc mes personnages avec d’autant plus de facilités que j’avais déjà
imaginé que l’un d’entre eux était un ancien élève du Cours Florent. Je
m’inspire des ambiances, je cisèle l’intrigue en mélangeant embrouilles
théâtrales et familiales… Et ça fonctionne ! Même
s’il est loin des ventes de Curriculum mortem, il en est quand même à 39 jours
dans le Top 100.
Ta rencontre avec Paul Alègre, peux-tu m'en parler?
Ah oui. Ayant
rencontré Jean Paul Alègre dans un festival de théâtre, nous avons sympathisé.
Il a lu alors Curriculum mortem et l’a aimé. Je lui ai donc remis le manuscrit
des Loges et il a accepté de faire la magnifique préface que tu as lue.
Quels sont tes projets?
Pour la suite, je vais mettre de
côtés mes enquêteurs le temps d’un roman dans un autre genre. Je reste dans le
polar (quand j’essaye de faire autre chose, je me retrouve systématiquement
avec 3 morts sur les bras au bout de cinq chapitres…), mais pas d’enquête cette
fois. Le narrateur sera le tueur et il racontera son histoire avec une forme
d’humour… un peu noir !
Voilà, je crois que j’ai fait le
tour…
Ou trouver les romans;
Page Facebook c'est ici
Roman de +- 238 pages
Prix 2.99€
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Prix 2.99€
J'ai découvert des trucs sympa sur Enzo dans ce questionnaire, son dernier roman est dans ma Pal je m'y attaque bientôt !
RépondreSupprimerMerci Wandall, je vous souhaite une bonne lecture. J'espère qu'il vous plaira et n'hésitez pas à laisser votre avis.
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