mardi 1 décembre 2015

Avec Tes Yeux

Bonjour mes ami(e)s, voici ma chronique/interview.




Si je vous dis " L' enfant des Cimetière "

Si je vous dis " Le Jeu de L'ombre

Si je vous dis " De Fièvre et De Sang

Si je vous dis " Le Premier Sang

Si je vous dis " La Mort en Tête

Si je vous dis " Avec Tes Yeux

Vous me dites? 

" Sire Cédric





Quatrième de couverture.

Depuis quelque temps, Thomas fait des rêves atroces. D'épouvantables rêves qui le réveillent en sursaut et morcellent son sommeil qu'il a déjà fragile. Si ce n'était que ça ! Après une séance d'hypnose destinée à régler ses problèmes d'insomnie, il est en proie à des visions. Il se voit, à travers les yeux d'un autre, torturant une jeune femme...
Persuadé qu'un meurtre est bien en train de se produire, il part à la recherche de la victime.
Le cauchemar de Thomas ne fait que commencer...




Qu'est-ce que j'en ai pensé?

Lissant presque exclusivement en format numérique je me suis offert, cette fois-ci, la douceur et le luxe du format "broché". Je dois dire que la suave sensation du papier sous mes doigts m'a manquée. Je réitérerai certainement l'expérience très prochainement. 

Comment ne pas aimer la plume "thrilleristique" de Sire Cédric, j'en suis méga fan. 
J'ai donc commencé ma lecture, en connaissance de cause. 
Sire Cédric ne fait pas dans la dentelle, que du contraire et j'aime ça. Dès les premières pages, l'auteur vous plonge dans une intrigue ou l'horreur et la peur ont signé un pacte! 
Les personnages s'imposent au fil de l'histoire. Vous les suivez, pas à pas. 
Qui est Thomas? Est-il devenu cinglé? Pourquoi ces visions? Comment expliquer l’inexplicable? 

Telle une araignée, Sire Cédric tisse une toile avec laquelle il vous happe et vous manipule avec brio.  Vous essayez de comprendre le pourquoi de ces visions et dès que vous croyez avoir un semblant de réponse, il s’avère que c'est un leurre... La complexité des faits vous rend addictif. 

Que dire de l'âme, des tonalités du texte et du style de l'auteur?

L'âme de ce roman est âpre à souhait. Elle vous envoûte telle une drogue. Vous êtes accroc et ne pouvez que vous soumettre au bon vouloir de ces "états" d'âme.


Les tonalités;


La terreur, l'empathie et le tragique sont mis en valeur par leurs profondeurs machiavéliques et fantastiques. 
La victimologie et les souffrances sont perçues par le lecteur comme des images flash projetées sur grand écran. Le suspens et les coups de théâtre donnent à l'intrigue un rythme de tension et d’accélération qui vous scotche au fond de votre fauteuil. 

Comment définir l'auteur;

Je dirais qu'il est sibyllin et implexe. Ses yeux en disent long. Son regard est glaçant. Son charisme et magnétisme, qu'ils utilisent avec une ingéniosité déconcertante, vous hypnotiseront. Ne croyez pas un seul instant que Sire Cédric aura la moindre pitié pour vous. Rien ne vous sera épargné. Vous vous soumettrez à son aura et exécuterez ses quatre volontés. 

Son style;

Sa plume est clash, direct et judicieusement retors. 
La phraséologie est fluide et établie. Sire Cédric sait très exactement comment triture ses personnages pour leur inculquer cet excellentissime impacte qu'ils projetteront sur le lecteur et je peux vous dire que cela fonctionne!!! Il vous fiche la trouille... Votre trouillomètre est à son plus haut niveau. 

Bref, j'ai passé un succulent moment à dévorer " Avec tes Yeux "


Merci à Sire Cédric d'avoir très gentiment répondu à mon interview. 


Votre venue dans le monde de l’écriture est arrivée par hasard ou aviez-vous le virus dès la naissance ?

J’ai commencé à écrire durant mon adolescence. Je dévorais les romans de Stephen King, Clive Barker, Dean Koontz… Ce sont ces auteurs qui m’ont transmis le virus, l’envie d’inventer moi-même des histoires. Et cela n’est jamais passé !

Pourriez-vous vous présenter ?


J’ai aujourd’hui 41 ans, je vis à Toulouse, et je suis l’auteur de 7 romans et 2 recueils de nouvelles. Mes premières histoires étaient du fantastique pur. Peu à peu, j’ai commencé à mêler d’autres genres à mes romans. Aventure, horreur, enquêtes policières… Mon tout nouveau roman, Avec tes yeux, est essentiellement un thriller, dans la veine de Psychose par exemple.


Quel est votre parcours professionnel ?

Après des études d’anglais, j’ai fait divers boulots alimentaires. J’ai, entre autres, été gardien de nuit pendant six ans. La publication de mes premiers romans m’a permis de devenir auteur à temps complet. Désormais, je n’imagine plus faire autre chose de ma vie.

Comment vous est venue l’inspiration de votre  roman Avec tes yeux ?

J’avais envie de mettre en scène un individu parfaitement ordinaire à qui il arrive une situation extraordinaire. Thomas, trentenaire sans emploi, que la copine vient de quitter, se met à avoir des visions, au cours desquelles il voit… avec les yeux d’un tueur, quelque part, en train de torturer quelqu’un. C’était une idée simple mais qui m’a immédiatement séduit. J’ai pris un plaisir particulier à jouer avec les codes du thriller tout en les utilisant à ma manière, toujours à la lisière du surnaturel.

Y a-t-il eu des déclencheurs ?

Rien d’autre que l’envie d’inventer une histoire terrifiante, et de m’amuser en l’écrivant. Je me suis en partie inspiré de mon propre passé à l’accueil de nuit. Il faut savoir que cela m’a rendu totalement insomniaque. J’ai donc créé un personnage ayant travaillé la nuit, lui aussi, et qui comme moi souffre de troubles du sommeil. Tout le reste étant de pure fiction, bien sûr !

Pourrez-vous me dire si des personnes vous orientent dans vos choix pour créer l’ossature de vos romans ? Les endroits, les personnages, le sujet… etc ?




Ah, non, tout sort uniquement de mon imagination. Je me laisse porter au gré des associations d’idées, des thèmes qui m’inspirent. Et puis j’ai souvent des envies précises, en termes de décor, liées à des raisons personnelles. Pour Avec tes yeux, je voulais absolument une scène dans les jardins du palais de Versailles, où les statues auraient un rôle, par exemple.






Comment avez-vous trouvé votre maison d’édition ?

Actuellement, je suis publié par les Presses de la Cité. C’est la directrice qui est venue me « chercher » chez mon éditeur précédent pour me proposer d’intégrer la collection Sang d’Encre. C’est une immense chance, et aussi une grande fierté pour moi, car je suis le tout premier auteur français à être publié dans cette collection.

Le parcours a-t-il été difficile ?

Le plus difficile est d’écrire de bonnes histoires. La plupart des gens ne se rendent pas compte de la quantité de travail que cela représente, car lorsqu’on l’a bien fait, le roman a l’air d’être évident, naturel, et de couler de source. Trouver un éditeur, quand on a un bon roman, n’est pas si difficile.

Vos romans sont ciblés thriller / suspense / policier, pourquoi ?

Parce que j’adore ça, et que j’écris les histoires que j’aimerais lire, tout simplement.

Vous voyez-vous dans d’autres registres ?

De livre en livre, je compte bien m’essayer à tous les horizons possibles.

Quelles sont vos lectures, films et ont-ils une influence sur vos écrits ?




Je lis tout ce qui me tombe sous la main, j’adore lire. Des auteurs les plus célèbres aux jeunes débutants. Ces derniers temps, j’ai peut-être une prédilection pour le thriller et les récits de suspense, cela influence forcément ce que j’écris. Mais je suis également un fan de films d’horreur, et cela depuis toujours. Je pense que l’enthousiasme quasi adolescent de ces films m’a toujours porté vers l’avant. Comme Tarantino, pour citer le premier nom qui me vient à l’esprit, j’essaie de retranscrire cette euphorie, ce sourire en coin permanent, dans mon écriture.



Que signifie être auteur pour vous ?

Un inventeur d’histoires. Nous voulons tous des histoires, nous voulons tous être divertis. C’est le travail des auteurs. Nous donner ces histoires. Rien de moins, rien de plus.

L'inspiration et l’endroit pour écrire sont-ils deux éléments indissociables ?

Pour ma part, c’est surtout de tranquillité dont j’ai besoin pour travailler. Le lieu n’a pas grande importance tant que je peux me concentrer. J’ai commencé les premières lignes d’Avec tes yeux dans un avion entre Paris et Toulouse. Et à l’instant je tape ces mots dans une salle d’embarquement à l’aéroport de Lyon.

Quels sont vos projets ?

J’ai signé pour un autre roman aux Presses de la Cité.

Petit question qui me taraude depuis pas mal de temps. Pourquoi « Sire » ?


C’était mon surnom, adolescent. Je l’ai conservé lorsque j’ai commencé à publier. Il est souvent mal compris, mais il m’a toujours ajouté de la visibilité en tant qu’auteur, c’est indéniable.


Merci pour votre disponibilité Sire Cédric.

Avec plaisir ! Et rendez-vous à l’occasion d’un salon du livre ! Toutes les dates se trouvent sur mon site : ici 

Ou trouver les romans?

Page Facebook c'est ici

Site de L'auteur c'est ici

Maison d'édition "Presses de la Cité" c'est ici

En numérique et/ou en broché c'est ci-dessous;


2 commentaires:

  1. Très joli article meme si je ne suis pas du même avis. Fan de Sir Cedric je n'ai pas aimé ce dernier roman. Pour moi, on est loin du succulent de Fièvre et de Sang ... Dommage ce changement de style

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  2. Merci pour votre retour.
    A contrario, j'ai justement aimé cette adaptation de style que j'ai trouvé plus mûr.
    Heureusement que nos goûts littéraires sont différents. Cela nous apporte des avis et critiques très intéressants.
    Merci.

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