samedi 30 janvier 2016

City On Fire

Bonjour mes ami(e)s, voici ma chronique. 





Si je vous dit " ce pavé est de +- 1000 pages "


Vous me dites;


" City On Fire "


De Garth RISK HALLBERG (GRH)


Merci aux Éditions Plon pour l'envoi.





Quatrième de couverture; 


31 décembre 1976. New York se prépare pour le réveillon. Chez les Hamilton-Sweeney, Felicia accueille financiers et mondains tandis qu'à l'autre bout de la ville, dans le Lower East Side, Charlie attend Samantha pour assister à un concert punk. À quelques encablures de là, dans Hell's Kitchen, Mercer Goodman tourne et retourne un délicat carton d'invitation. Et s'il se rendait à la réception des Hamilton-Sweeney pour retrouver Regan, cette sœur que William, son amant, lui a toujours cachée ? Pourquoi ne pas saisir l'occasion d'en apprendre plus sur lui, l'ancien leader du groupe punk Ex Post Facto ? Bientôt, des coups de feu retentissent dans Central Park. Une ombre s'écroule dans la neige. Qu'est-ce qui peut bien relier ces personnages à ce drame ? Alors que rien ne les prédestinait à se rencontrer, leurs histoires ne vont cesser de se croiser et de s'entremêler jusqu'au blackout du 13 juillet 1977. Une immense coupure de courant plonge alors New York dans le noir. Leurs vies en seront bouleversées à jamais... City on Fire est une ode à New York, un roman flamboyant et inoubliable sur l'amour, la trahison et le pardon, sur l'art, la vérité et le rock, et sur cette interrogation : qu'est-ce qui rend la vie digne d'être vécue ? Une presse dithyrambique ! " Un roman brillant qui enveloppe une ville entière d'amants et d'ambitieux, de saints et d'assassins. " The Washington Post " Une épopée épique sur la condition humaine à la fois ambitieuse et sublime. " Vanity Fair " Un roman à l'ambition étonnante et à la force stupéfiante. " The New York Times " Un roman électrisant qui fait revivre le Manhattan brut des années 70. Comme une version punk de "La Maison d'âpre-vents" de Dickens. " Vogue " Un grand roman éblouissant. " The New York Times " Garth Risk Hallberg signe un premier roman à l'ambition vertigineuse. " The Economist

Mon avis;

Comme vous pouvez l'imaginer, je l'ai autopsié et disséqué.
Tout d'abord et là, je m'adresse aux cinglés de lecture (ils/elles se reconnaitront), ce pavé se lit comme si vous rouliez sur une autoroute.
Il vous emmène vers des directions ou d'autres autoroutes se croissent, s’entrecroisent et s’entremêlent. Vous les empruntez sans vous en rendre compte tellement la fluidité et le talent de cet auteur vous surprendront.


Étant une insomniaque incurable, je me suis donc attaquée à ce premier opus. Les longueurs tant critiquées de ce roman ne sont, pour moi, pas fondées. Que du contraire, j'aurais aimé une rajoute de quelques centaines de pages. Combien de fois vous êtes-vous dit à la fin de votre roman " Vite, vite, je veux connaitre la suite" et bien là vous l'avez!

Sans spolier l'intrigue, je peux vous dire que le New York des années 70 est le personnage principal de ce roman, ça c'est son corps, sa peau. L'intérieur est composé de la "Vie" de plusieurs personnages qui vont s'imbriquer et se chevaucher les unes aux autres. Leurs milieux sociaux, leurs vies, leurs secrets, l'amour, le sexe, la politique, le pouvoir, le fric, et les dérives sont décrits avec une intelligence et une maturité de folie. En lisant, j'avais l'impression d'y être. Rien ne vous sera épargné.

GRH a ce "don" de maitriser un style et une phraséologie magistralement brillantissime. La BO est sublime. Le travail de recherche et de documentation y est colossal! L'auteur a un culot qui frise le génie. Il fallait oser s'attaquer à ce gigantesque défi!!! Ce p’tit gars là, l'a fait. Alors certains diront " coup de bol " ou " du bruit pour rien " je leur répondrais tout simplement que seuls les visionnaires ont ce talent de pouvoir bousculer le monde de la littérature comme l'a fait GRH.


mercredi 20 janvier 2016

Le Visage de Satan

Bonjour mes ami(e)s, voici ma chronique/interview.



Florent Marotta


vous présente 


son nouveau thriller 


" Le Visage de Satan " 




Quatrième de couverture. 

Un hurlement. Là, quelque part, qui se répercutait sur les murs poisseux et humides de la pièce. L'endroit ressemblait davantage à une cave avec ses murs bruts et ses parois voûtées. Puis un râle d'agonie s'étouffa, comme si même la mort prenait plaisir à attendre. L'homme pendait comme une vulgaire carcasse de viande accrochée à une esse de boucher. Son visage n'était que souffrance, rictus d'agonie et d'abomination. « Faites que je meure », implora-t-il en silence.




Qu'est-ce que j'en ai pensé? 


Merci aux Éditions Taurnada et à Florent Marotta pour l'envoi.


Pour commencer l'année 2016, je me suis plongée dans la lecture de ce thriller ésotéro/satanique. Et bien m'en a pris! 
Gino, un ex-flic, devenu détective se voit proposé par Sibylle, une sulfureuse veuve, d'enquêter sur le décès de son mari. A priori, l'enquête semble anodine et la mort paraît être naturelle, je dis bien a priori. 

Florent nous immerge dans un monde ou la peur et le mal règnent en Maître absolu. 
Le monde de l'ésotérisme est traité, par l'auteur, avec un extrême discernement. On sent le boulot de recherche et de documentation qu'il y a derrière ce thriller. La cadence est soutenue par des meurtres plus ignominieux les uns des autres. Le style est machiavélique à souhait. 

Les personnages, Gino et Morgane, sont parfaitement relatés. On suit leur évolution professionnelle et sentimentale. J'ai aimé leur rencontre qui donne à l'intrigue une bouffée d'oxygène dans ce monde luciférien. 

Votre lecture est fluide par une phraséologie établie. Les tonalités du texte (le suspense, l'empathie, le tragique...) sont avérées et diaboliquement bien décrites. Les pages se tournent à une rapidité folle tellement votre envie de savoir vous obsède. Florent sait parfaitement comment tenir son lectorat en haleine. Vous aimerez sentir les frissons et les sueurs froides grimper le long de votre échine.

Bref, un très bon thriller. Une intrigue qui tient la route. Des personnages charismatiques qui vous rendront addictifs. Voilà, tous les éléments sont présents pour que vous puissiez passer des heures à frissonner. 


Merci à Florent d'avoir très gentiment répondu à mon interview. 


Votre venue dans le monde de l'écriture est arrivée par hasard ou aviez-vous le virus ?


Je ne crois pas au hasard et pour moi tout arrive pour une bonne raison. Concernant l'écriture, je ne peux pas dire que j'avais le virus au sens où on l'entend souvent, c'est à dire un début précoce, bien souvent par la rédaction de quelques histoires très jeune. Chez moi cela a pris du temps. J'ai d’abord beaucoup lu évidemment. En parallèle je jouais aux jeux de rôles, la version pour les vieux, celle avec du papier des crayons et du temps passé à créer un univers et des personnages. Un jour j'ai décidé de raconter ces histoires qui me trottaient dans la tête.


Pourriez vous vous présenter ?


Je suis un Ligérien, né dans la Loire donc, où je suis revenu depuis quelques années. Je passe très bientôt du côté obscur en fêtant ma quarantième année. Je suis quelqu'un de plutôt passionné et j'aime apprendre des choses.


Quel est votre parcours professionnel ?


Alors je l'ai tout d'abord commencé en m'engageant dans l'armée de Terre très jeune. J'ai été parachutiste dans le superbe régiment qu'est le 3 RPIMa. Bien plus tard je me suis retrouvé en Gendarmerie sur Paris, passé par la garde républicaine, puis en tant qu'officier de police judiciaire dans la Loire. Maintenant toute cette partie militaire est derrière moi et je suis fonctionnaire de mairie.




Comment vous est venue l'inspiration de votre roman "Le Visage de Satan"?


Avec l'actualité je pense. Il est vraiment très dur de répondre à cette question. La plupart du temps une idée survint d'on ne sait où. Elle a sûrement un rapport avec le vécu, un stimulus quelconque, mais parfois c'est tellement subliminal que c'est difficile de faire le rapport.


Y-a-t-il eu des déclencheurs ?


Oui de nouveau l'actualité. En réalité cela faisait un petit moment que je voulais écrire une histoire avec de l'ésotérisme. C'est un domaine que je connais et je voulais en faire une trame de fond. Cette idée a dû croiser celle de la fin du monde et voilà.


Pourrez-vous me dire si des personnes vous orientent dans vos choix pour créer l'ossature de vos romans ? Les endroits, les personnages, le sujet etc ?


Je ne suis pas sûr de bien comprendre cette question. Je vais tenter quand même une réponse. Je ne reçois pas d'aide extérieure avant le roman, par contre quelques personnes le lisent par la suite et me donnent leur avis et conseils. Pour ce qui est de l'ossature, Le Visage de Satan a été écrit après ma participation à une masterclass avec Christopher Vogler un script doctor américain. Il a donc une structure particulière propre à ce que l'on appelle le voyage du héros.
Pour les décors, je mélange les genres. Dans Le Visage de Satan l'église du début existe réellement, tout comme la baraque paumée de Goetia, le reste est inventé ou détourné.


Comment avez-vous trouvé votre maison d'édition et la parcours a-t-il été difficile ? 



Oui c'est toujours difficile. Ma collaboration avec Taurnada s'est faite après un processus classique de contact puis d'envoi de mon manuscrit.




Que pensez-vous de l'auto édition et des auteurs indé ?


C'est un sujet sur lequel il ne faut pas me lancer sinon je peux en écrire des pages.
J'en pense le plus grand bien. Je viens moi-même de ce milieu. Mes premiers romans ont été diffusés par ce biais. L'échiquier d'Howard Gray, mon premier roman à compte d'éditeur, le doit grâce à l'auto-édition et le fait qu'il soit remarqué par une blogueuse.
Je me réserve d'ailleurs la possibilité d'y retourner un jour. J'aime la liberté que cela procure, le fait de pouvoir tout mener de bout en bout. C’est un véritable travail pour lequel il faut être capable d'endosser de multiples casquettes.
Jamais je n'opposerai le monde de l'édition traditionnelle à celui de l'auto-édition. Attention, je ne dis pas que tout est rose dans ce dernier, mais il y a du bon, voire du très bon. A l'arrivée de toute façon ce sont toujours les lecteurs qui jugent. Je m'arrête là, mais j'en parle plus profondément sur mon site web. 


Votre roman est ciblé thriller Satanique, pourquoi ? 


Aucune idée. Thriller c'est certain. Satanique c'est un peu réducteur. Le Satanisme dans cette histoire sert l'intrigue et le message du livre. 


Votre détective fétiche Gino Paradio vivra-t-il d'autres aventures ?


Pour l'instant ce n'est pas prévu. Pourquoi pas, mais avec tout ce qui se prépare je n'en ai pas le temps.


Vous avez écrit plusieurs romans, pourriez vous, en quelques lignes, nous en parler ?


Bien sûr.
En réalité trois de mes romans (Projet T, Injection de réalité 2.0 et L'échiquier d'Howard Gray) sont des livres complotistes. Une espèce de trilogie sans aucun rapport entre chacun des opus si ce n'est la dimension de complot.
Projet T c'est l'histoire d'un groupe d'étudiants, amis, passionnés par les sociétés secrètes et qui décident d'espionner une réunion du Bilderberg pour leur site Web. Ils dérobent par opportunité une clé usb. Ils n'auraient pas dû.
Injection de réalité 2.0 résulte d'une question. Et si on manipulait nos pensées. L'histoire débute avec un jeune hacker qui a pour habitude de piller les réseaux et revendre les données. Voilà qu'un jour il pénètre un système et ne trouve rien d'autre qu'un bout de code incompréhensible. Dès lors ses pensées ne semblent plus lui appartenir totalement.



L'échiquier d'Howard Gray. Première apparition de Gino. C'est la découverte avec le détective bourru. Très vite une connaissance dans la police lui demande un coup de main pour mettre un terroriste derrière les verrous. Seulement tout le monde ne joue pas avec les mêmes règles et parfois même les vies ne valent rien pour des raisons "supérieures". 
Enfin il y a Pandore qui est un recueil de nouvelles. J'aime écrire des textes courts entre mes romans. J'en avais assez pour en faire un recueil. 




Vous voyez-vous dans d'autres genres littéraires ?  Quelle sont vos lectures, films et ont-ils une influence sur vos écrits ?




Oui. J'ai d'ailleurs déjà écrit en Fantasy par exemple. A suivre très bientôt d'ailleurs. J'aime assez le gore également.
Mes lectures sont variées. Je peux aussi bien lire un essai qu'un roman. J'ai mes genres de prédilection comme le Thriller ou la Fantasy.
Pour l'influence je pense que c'est inévitable, même si j'essaie de rester moi même. 






Que signifie être auteur pour vous ?


C'est très simple  : Etre lu. Et si possible par le plus grand nombre. Pour moi maintenant ça n'a plus aucun sens si je ne peux pas faire profiter de mes écrits aux autres.


Avez-vous une autre passion que l'écriture ? 


Aussi prenante ? Pas vraiment. J'aime beaucoup de choses, mais je ne sais pas si ce sont de véritables passions. Ce que je sais c'est que l'écriture est la seule que je n'ai pas laissé de côté.


L'inspiration et l'endroit pour écrire sont-ils deux éléments indissociables  ?


Pas pour moi en tout cas. Je peux écrire n'importe où. Cela vient peut-être de la grande préparation qui précède chacun de mes romans.


Quels sont vos projets ?


Multiples. Tout d'abord je viens de rendre le premier tome d'une saga de Fantasy urbaine. A paraître normalement fin premier semestre 2016. Il va bien falloir écrire la suite maintenant.

J'ai en cours un roman dans le genre policier. Plus apaisé que Le Visage de Satan et avec un nouveau personnage atypique. Celui-ci se déroule à San Francisco. C’est la première fois que mes héros sortent de la France !
Ensuite ce sont plein d'idées à l'état embryonnaire. 



Aurais-je oublié de vous poser une question qui vous semble essentielle ?


Non je ne vois pas.


Donnez-moi un défaut et une qualité qui vous sont propres ?


Têtu et... têtu.
Enfin je vous remercie pour cet entretien. Et aux lecteurs je dis à bientôt pour d'autres aventures.


Ou trouver les romans; 

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