Frédéric Soulier
vous présente
Ses romans.
Les Quatrièmes de couvertures;
Retour à la Cité des Monstres

Pourtant, à peine de retour dans le cloaque qui l'a vu naitre, Eddie manque une nouvelle occasion de boucler son clapet ; il fait la promesse à la mère de sa fiancée défunte de retrouver sa fille cadette, disparue sans laisser de traces. Autant chercher une tique sur le dos d'un ours...
Pour parvenir à tenir son engagement, Eddie devra replonger dans les entrailles putrides de la cité, la fange où évoluent les monstres et les prédateurs de la pire espèce. Et quand on a causé autant de morts dans sa ville natale que le tabac, on compte plus facilement ses amis que ses ennemis. Mais pour l'assister, Eddie pourra compter sur deux alliés de choix : son fidèle Glock et Yaba Guédé, le dieu vaudou qui la nuit veille sur lui.
Épilogue

Martial Chaînard, 84 ans, coule des jours paisibles et qui se ressemblent tous dans un EHPAD - acronyme moderne et politiquement correct désignant un mouroir. Mais lorsque le destin lui joue un dernier tour de cochon et l'oblige à sortir du rôle de spectateur dans lequel il s'est toujours complu, le vieillard terne et effacé décide d'offrir à son insipide biographie le plus brillant des épilogues.
Le Trou de Ver dans la Maison du Crack

Trois junkies découvrent par hasard un minuscule trou invisible sur un mur de leur appartement. Un trou de ver menant vers un autre monde, qui pourrait bien leur offrir la perspective d'une vie meilleure.
L'appel du Dieu-Ventre: Journal d'un Carnivore

Il faut attendre 1893 pour que l'ile soit redécouverte. Lord Timothy Wilson, capitaine du HMS Tantalus, repère une passe à l'ouest entre les brisants. Il fait mettre une chaloupe à la mer avec six hommes et débarque sur ce « paradis perdu où l'homme n'a jamais laissé ses empreintes ». Croit-il...
Wilson plante le pavillon britannique, mais pendant ce temps la houle se lève et les sept hommes resteront bloqués trois jours sur l'ile avant de pouvoir rejoindre leur bâtiment.
Par la suite, l'ile change deux fois de souveraineté. Rétrocédée aux Pays-Bas en 1903, elle redevient britannique en 1936. Elle n'est plus visitée jusqu'en 1961 où une expédition franco-britannique débarque cinquante tonnes de matériel afin de construire une station météorologique sur ce carrefour cyclonique, et récolter de précieuses données. En 1970, le terrassement des fondations d'une extension met au jour des ossements humains, ainsi qu'une cassette renfermant un manuscrit et deux carnets de croquis.
Le contenu de ce journal intime est si choquant qu'il a à l'époque été décidé de n'en rien révéler. En 2008, des fouilles archéologiques ont permis de confirmer une partie du récit de l'auteur. En 2013, suite à des fuites et de nombreuses rumeurs sur des forums occultes et sites internet conspirationnistes, décision a été prise d'en divulguer l'entièreté.
Afin de restituer le plus fidèlement l'état psychologique de l'auteur, les ratures, les solécismes, fautes d'orthographe et de grammaire, les oublis et les répétitions de mots, absents au début du récit, ont été reproduits tels quels (les mots en gras soulignés signalent les mots raturés dans le manuscrit).
Attention, pour lecteurs bien avertis.
Le Cri Sauvage de l’Âme

De Thomas à Farouk, de Screech à Belle-de-loin, même cabossés, tout comme leur auteur, les protagonistes de Le cri sauvage de l’âme ont vraiment de la gueule !
Magmat

Par une nuit caniculaire, le P-DG d'une grande entreprise disparaît, vraisemblablement enlevé par la fenêtre de son bureau situé au quatrième étage. Peu après, on retrouve des parties de son corps démembré, semées le long d'une nationale. Un itinéraire macabre que vont suivre les détectives Blau et Tormaker, qui conduit au cœur des montagnes et de l'horreur.
Pétrichor: L'odeur de la terre mouillée
Attention, cette nouvelle peut heurter la sensibilité des esprits les plus délicats.
Corinne, jeune française vivant à Berlin, fuit un mari infidèle et violent. Accompagnée de son fils de dix ans, elle trouve refuge au fin fond de la Creuse, dans la ferme de ses parents, paisibles agriculteurs retraités. Ce séjour va être l'occasion de remuer le souvenir de sa sœur et lever des secrets de famille profondément enfouis.
Qu'est-ce que j'en ai pensé?
Comment décrire un ovni.....bourré de talent...
Voilà le défi que je vais essayer de relever, mais ce n’est pas gagné.
Il est déjanté, mais réfléchi et rationnel en un mot et pour faire simple, doué.
Ayant lu ses romans et nouvelles, j'ai décidé d'élaborer une multichronique pour analyser ses œuvres.
Ma première expérience avec Frédéric fut des plus concupiscentes, oui, n'ayons pas peur des mots. Le Trou de Ver dans la Maison du Crack c'est glamour et sensuel à mort....pour une première rencontre.
Je sais, vous vous dites, elle nous pète un câble!!! Hé bien que nenni.
Frédéric m'a conquise par sa verve, son éloquence et son inexhaustible talent.
Je m'en explique pour ceux qui, comme moi, aiment ce qui est anormal aux yeux des normaux enfin...qui pensent l'être. Vous me suivez? Haaa, j'en ai perdu quelques-uns en chemin.
Rassurez-vous, en continuant votre lecture vous rattraperez le Schmilblick.
Cette nouvelle d'à peu près 30 pages " Le Trou de Ver dans la Maison du Crack " est comment dire, abrasive et corrosive à souhait.
Ce huis clos est saisissant de par son côté réel et hallucinatoire.
Le style de l'auteur vous surprendra par une écriture appropriée et un français décapant, certes, mais d'une extrême justesse.
Les tonalités du texte;
Le comique et l'ironique sont traités avec sagacité et subtilité. En disant cela, je pense encore à cette "hypothèse" sur les cafards...
Le tragique et l'empathie vous ramènent à cette triste réalité qu'est le monde des junkies avec ses dérives et leurs conséquences directes.
Le vocabulaire est parfois vulgaire, acerbe et âpre, mais dans ce monde illusoire et fantasmagorique, c'est un fait.
Passons maintenant à " Épilogue ".
Ma deuxième rencontre avec Frédéric a été beaucoup plus séculaire, fini le charnel et le séraphique.
Je me suis pris un coup de vieux phénoménal et me suis retrouvée dans une maison de retraite avec Martial, 84 ans, qui s'emmerde comme un rat mort en attendant la grande faucheuse.
Mais connaissant Frédéric, je me suis doutée que cette sédation n'allait pas durer.
La vie de notre papy va se réactiver et prendre une direction truculente.
L'électrochoc, le drolatique et le pittoresque vont s’entremêler et mystifier cette aventure atypique.
Pour cette seconde expérience, je maintiens mes écrits et les réitère même!
Oui, pas de doute, cet auteur à du talent.
Il jongle avec les mots par une insolence qui vous stupéfie.
Sa malice n'a d'égale que son intelligence.
Passer d'un registre à un autre, pour Frédéric, c'est d'une facilité déconcertante et ça énerve même.....oui, j'en deviens jalouse et envieuse. Voilà, c'est dit.
Rassurez-vous, ma vengeance se profile tel un serpent guettant sa proie....
Bref, je ne vais pas vous parler des cinq autres romans de Frédéric.
Pourquoi me direz-vous, hé bien, pour la simple et bonne raison qu'ils sont à la hauteur de leurs grands frères. Le talent est un don et ce fiâsse nous le démontre au fil de ses romans.
Merci à Frédéric d'avoir très gentiment répondu à mon interview.
Ta venue dans le monde de l'écriture est arrivée par hasard ou dès la naissance ?

Pourrais-tu te présenter ?
J'ai 39 ans, je bosse de nuit en usine, mais j'ai l'avantage de ne pas avoir de gamins, ce qui me laisse pas mal de temps pour écrire. Madame Courjault avait visiblement des velléités d'écriture.
Comment t'es venue l'inspiration de tes romans ?
Comment t'es venue l'inspiration de tes romans ?
Retour à la cité des monstres m'est venu de l'envie d'écrire un polar plus noir que noir, sans concession, en introduisant une pointe de surnaturelle (le héros est affligé d'une malédiction vaudou). Epilogue est venu de mon envie d'écrire sur la vieillesse et la déchéance physique, un sujet qui m'est cher, et d'une anecdote personnelle qui m'a quelque peu affecté. Et ne m'obligez pas à en parler, ou je vais me prostrer en position fœtale et sucer mon pouce. Le trou de ver dans la maison du crack est né de mon désir d'écrire quelque chose ressemblant à un épisode trash de la quatrième dimension. L'Appel du Dieu-Ventre est né de l'envie d'écrire sur le cannibalisme et l'instinct de survie. Enfin, le Ténébriarque – le Verset du Dernier Soupir (premier d'un triptyque), est né de l'envie d'écrire une épopée guerrière, quelque chose d'épique, dans un univers que j'ai voulu à la fois réaliste et original, et dans lequel je me suis évertué d'être exigeant avec la qualité d'écriture.
Y a-t-il eu des déclencheurs ?
Je ne me souviens pas. Sans doute que comme tous les auteurs, un jour j'ai ouvert un mauvais livre et que je me suis dit que si un tel torchon pouvait être publié, j'avais mes chances. Je me trompais lourdement.
Pourrais-tu me dire si des personnes orientent tes choix pour créer l'ossature de tes romans ? Les endroits, les personnages, le sujet...etc ?
Personne ne met le nez dans mes textes tant que le premier jet n'est pas couché. Et encore, j'ai trop honte de présenter un texte encore bourré de fautes d'orthographe, imparfait, plein d'incohérences. Mais je recueille toutes les critiques, même les plus virulentes, avec joie, et j'essaie d'en tenir compte dans mes prochains travaux.
Cherches-tu une Maison d'édition ? Si oui pourquoi et le parcours est-il difficile ?
J'ai envoyé des manuscrits de mes deux premiers dans six ou sept boites, qui me sont tous revenus avec le même courrier type, avec en filigrane, « désolé mon pote, on a déjà nos auteurs maisons, d'ailleurs ton machin on ne l'a même pas lu, mais continue à gaspiller des timbres, ça fait bouger la poste »... J'ai très vite abandonné cette voie traditionnelle pour me tourner vers l'autoédition numérique.
Que penses-tu de l'autoédition et des auteurs indés ?
J'en connais et en ai lu quelques-uns bien plus talentueux que des auteurs professionnels ayant pignon sur rue, Didier Fédou, Bastien Pantalé, Anto Sass, Pascale Madeleine... désolé pour ceux que j'oublie et que je n'ai pas lus. J'ai lu aussi quelques merdes mal torchées, indignes d'être présentées aux lecteurs.
La plupart de tes romans sont clash, pourquoi ?
Je fais une allergie à cette époque de bisounours où l'on croit pouvoir combattre des terroristes illuminés avec des bougies sur les fenêtres et une minute de danse par jour. Je suis pragmatique, mais je crois qu'on peut faire et écrire de belles choses, des choses très profondes, en étant très grossier, en donnant la parole à des personnages vulgaires et outranciers, sans céder au pathos.
Aimes-tu bousculer tes lecteurs ?
Tout à fait. Mon rêve serait qu'un de mes lecteurs se mette à m'insulter parce que j'ai heurté sa sensibilité. En tant que lecteur, je préfère lire un LF Céline notoirement antisémite qu'un Marc Lévy ou un Paulo Coehlo qui... qui quoi au fait ?
Quelles sont tes lectures, films et ont-ils une influence sur tes écrits ?
Parmi les écrivains, Frédéric Dard et Céline, et Chuck Palahniuk, et Harry Crews, et Balzac et Zola et Cavanna et Pennac, il y a autant d'auteurs que j'admire et qui m'ont influencé, que d'auteurs que je déteste. Parmi les cinéastes, Tarantino, Scorcese et Sergio Léone, et Michel Audiard. En outre, de plus en plus de séries, comme True Detective, Breaking Bad ou Game Of Thrones, et même de jeux vidés comme GTA V, m'inspirent par la qualité de leurs dialogues.
Que signifie être auteur pour toi ?
Ça signifie se priver de tout un tas d'activités sportives ou sociales parce qu'on n’a pas le choix, il FAUT écrire.
L'inspiration et l'endroit pour écrire sont-ils deux éléments indissociables ?
Non, tant que je ne perds pas le fil conducteur, je peux écrire n'importe où, au boulot ou dans les chiottes. Mais le plus confortable reste quand même sur mon canapé.
Quels sont tes projets ?
Je peaufine la correction de mon prochain roman, qui s'intitulera Le cri sauvage de l'âme. Pendant que ma fidèle correctrice se chargera de redresser et élaguer et détordre, je m'attaquerai à l'écriture d'une nouvelle horrifique, que j'espère sincèrement être plus dégueulasse et perturbante que mes précédentes.
Merci pour ta disponibilité.
Y a pas de quoi ! Tuot le plaisir était pour moi.
Où trouver les romans
En numérique/broché c'est ci-dessous