vendredi 16 décembre 2016

Multichroniques Frédéric Soulier

Bonjour mes ami(e)s, voici ma chronique/interview.



                                     Frédéric Soulier


 vous présente 

Ses romans.

























Les Quatrièmes de couvertures; 

Retour à la Cité des Monstres 


Après sept années passées à sillonner les routes à bord de son van poussif et à traquer sans relâche la femme aux dents en or, qu'il accuse d'être à l'origine de tous ses malheurs, Eddie Sykes croit enfin tenir sa vengeance. Et quel meilleur endroit pour clore la douloureuse et sinistre histoire qui est la sienne que là où tout a commencé ? Corvette, la cité des monstres.
Pourtant, à peine de retour dans le cloaque qui l'a vu naitre, Eddie manque une nouvelle occasion de boucler son clapet ; il fait la promesse à la mère de sa fiancée défunte de retrouver sa fille cadette, disparue sans laisser de traces. Autant chercher une tique sur le dos d'un ours...
Pour parvenir à tenir son engagement, Eddie devra replonger dans les entrailles putrides de la cité, la fange où évoluent les monstres et les prédateurs de la pire espèce. Et quand on a causé autant de morts dans sa ville natale que le tabac, on compte plus facilement ses amis que ses ennemis. Mais pour l'assister, Eddie pourra compter sur deux alliés de choix : son fidèle Glock et Yaba Guédé, le dieu vaudou qui la nuit veille sur lui.


Épilogue  



Martial Chaînard, 84 ans, coule des jours paisibles et qui se ressemblent tous dans un EHPAD - acronyme moderne et politiquement correct désignant un mouroir. Mais lorsque le destin lui joue un dernier tour de cochon et l'oblige à sortir du rôle de spectateur dans lequel il s'est toujours complu, le vieillard terne et effacé décide d'offrir à son insipide biographie le plus brillant des épilogues. 



Le Trou de Ver dans la Maison du Crack 



Trois junkies découvrent par hasard un minuscule trou invisible sur un mur de leur appartement. Un trou de ver menant vers un autre monde, qui pourrait bien leur offrir la perspective d'une vie meilleure.






L'appel du Dieu-Ventre: Journal d'un Carnivore


En 1757, le navigateur hollandais Van Huydt signale pour la première fois l'ile Wilson. Dans son journal, l'écrivain de bord la décrit comme « une langue morne et paresseuse de sable blanc, déserte, entourée par de dangereux récifs qui en interdisent l'accès ». Le capitaine consigne son emplacement sur sa carte, mais la situe deux-cents kilomètres trop à l'ouest. À cette époque en effet, les instruments manquaient de précision dans les longitudes et les positions étaient souvent déterminées à l'estimation.
Il faut attendre 1893 pour que l'ile soit redécouverte. Lord Timothy Wilson, capitaine du HMS Tantalus, repère une passe à l'ouest entre les brisants. Il fait mettre une chaloupe à la mer avec six hommes et débarque sur ce « paradis perdu où l'homme n'a jamais laissé ses empreintes ». Croit-il...
Wilson plante le pavillon britannique, mais pendant ce temps la houle se lève et les sept hommes resteront bloqués trois jours sur l'ile avant de pouvoir rejoindre leur bâtiment.
Par la suite, l'ile change deux fois de souveraineté. Rétrocédée aux Pays-Bas en 1903, elle redevient britannique en 1936. Elle n'est plus visitée jusqu'en 1961 où une expédition franco-britannique débarque cinquante tonnes de matériel afin de construire une station météorologique sur ce carrefour cyclonique, et récolter de précieuses données. En 1970, le terrassement des fondations d'une extension met au jour des ossements humains, ainsi qu'une cassette renfermant un manuscrit et deux carnets de croquis.
Le contenu de ce journal intime est si choquant qu'il a à l'époque été décidé de n'en rien révéler. En 2008, des fouilles archéologiques ont permis de confirmer une partie du récit de l'auteur. En 2013, suite à des fuites et de nombreuses rumeurs sur des forums occultes et sites internet conspirationnistes, décision a été prise d'en divulguer l'entièreté.
Afin de restituer le plus fidèlement l'état psychologique de l'auteur, les ratures, les solécismes, fautes d'orthographe et de grammaire, les oublis et les répétitions de mots, absents au début du récit, ont été reproduits tels quels (les mots en gras soulignés signalent les mots raturés dans le manuscrit).

Attention, pour lecteurs bien avertis.




Le Cri Sauvage de l’Âme 



On ne sort pas indemne de la lecture de ce roman. L’auteur nous malmène, balance des coups bien assénés qui font mouche, nous blessent, nous retournent. Comme ses héros, on en prend plein la tête. Mais l’humour, plutôt noir que rose, s’étend au fil des pages, comme un baume sur les gnons. Parallèlement, Frédéric pose un regard empathique sur ses personnages, sans pour autant les absoudre. Dans ce roman, point de manichéisme. 
De Thomas à Farouk, de Screech à Belle-de-loin, même cabossés, tout comme leur auteur, les protagonistes de Le cri sauvage de l’âme ont vraiment de la gueule ! 



Magmat 



Par une nuit caniculaire, le P-DG d'une grande entreprise disparaît, vraisemblablement enlevé par la fenêtre de son bureau situé au quatrième étage. Peu après, on retrouve des parties de son corps démembré, semées le long d'une nationale. Un itinéraire macabre que vont suivre les détectives Blau et Tormaker, qui conduit au cœur des montagnes et de l'horreur. 





Pétrichor: L'odeur de la terre mouillée



Attention, cette nouvelle peut heurter la sensibilité des esprits les plus délicats.

Corinne, jeune française vivant à Berlin, fuit un mari infidèle et violent. Accompagnée de son fils de dix ans, elle trouve refuge au fin fond de la Creuse, dans la ferme de ses parents, paisibles agriculteurs retraités. Ce séjour va être l'occasion de remuer le souvenir de sa sœur et lever des secrets de famille profondément enfouis.



Qu'est-ce que j'en ai pensé? 


Comment décrire un ovni.....bourré de talent... 
Voilà le défi que je vais essayer de relever, mais ce n’est pas gagné. 

Il est déjanté, mais réfléchi et rationnel en un mot et pour faire simple, doué.

Ayant lu ses romans et nouvelles, j'ai décidé d'élaborer une multichronique pour analyser ses œuvres. 

Ma première expérience avec Frédéric fut des plus concupiscentes, oui, n'ayons pas peur des mots. Le Trou de Ver dans la Maison du Crack c'est glamour et sensuel à mort....pour une première rencontre. 
Je sais, vous vous dites, elle nous pète un câble!!! Hé bien que nenni. 
Frédéric m'a conquise par sa verve, son éloquence et son inexhaustible talent. 
Je m'en explique pour ceux qui, comme moi, aiment ce qui est anormal aux yeux des normaux enfin...qui pensent l'être. Vous me suivez? Haaa, j'en ai perdu quelques-uns en chemin. 
Rassurez-vous, en continuant votre lecture vous rattraperez le Schmilblick. 

Cette nouvelle d'à peu près 30 pages " Le Trou de Ver dans la Maison du Crack " est comment dire, abrasive et corrosive à souhait. 
Ce huis clos est saisissant de par son côté réel et hallucinatoire. 
Le style de l'auteur vous surprendra par une écriture appropriée et un français décapant, certes, mais d'une extrême justesse. 

Les tonalités du texte;

Le comique et l'ironique sont traités avec sagacité et subtilité. En disant cela, je pense encore à cette "hypothèse" sur les cafards... 
Le tragique et l'empathie vous ramènent à cette triste réalité qu'est le monde des junkies avec ses dérives et leurs conséquences directes. 
Le vocabulaire est parfois vulgaire, acerbe et âpre, mais dans ce monde illusoire et fantasmagorique, c'est un fait. 


Passons maintenant à " Épilogue ".

Ma deuxième rencontre avec Frédéric a été beaucoup plus séculaire, fini le charnel et le séraphique.
Je me suis pris un coup de vieux phénoménal et me suis retrouvée dans une maison de retraite avec Martial, 84 ans, qui s'emmerde comme un rat mort en attendant la grande faucheuse. 
Mais connaissant Frédéric, je me suis doutée que cette sédation n'allait pas durer. 
La vie de notre papy va se réactiver et prendre une direction truculente.  
L'électrochoc, le drolatique et le pittoresque vont s’entremêler et mystifier cette aventure atypique. 

Pour cette seconde expérience, je maintiens mes écrits et les réitère même! 
Oui, pas de doute, cet auteur à du talent. 
Il jongle avec les mots par une insolence qui vous stupéfie. 
Sa malice n'a d'égale que son intelligence. 
Passer d'un registre à un autre, pour Frédéric, c'est d'une facilité déconcertante et ça énerve même.....oui, j'en deviens jalouse et envieuse. Voilà, c'est dit. 

Rassurez-vous, ma vengeance se profile tel un serpent guettant sa proie....

Bref, je ne vais pas vous parler des cinq autres romans de Frédéric. 
Pourquoi me direz-vous, hé bien, pour la simple et bonne raison qu'ils sont à la hauteur de leurs grands frères. Le talent est un don et ce fiâsse nous le démontre au fil de ses romans. 


Merci à Frédéric d'avoir très gentiment répondu à mon interview.



Ta venue dans le monde de l'écriture est arrivée par hasard ou dès la naissance ?
Dites donc, vous avez des questions cocasses, vous ! Est-ce à dire que vous m'avez trouvé si brillant que vous m'avez pensé déjà écrivain au sortir du trou maternel ? Non, ma mère s'est délestée de moi dans un hurlement, innocent comme l'agneau, et vierge de toute information et talent. Comme pour tout le monde. Je déteste les aphorismes, mais : c'est pourtant vrai que c'est la vie qui nous fait. (Vous pouvez vous en faire un joli panneau Facebook, c'est cadeau)

Pourrais-tu te présenter ?
J'ai 39 ans, je bosse de nuit en usine, mais j'ai l'avantage de ne pas avoir de gamins, ce qui me laisse pas mal de temps pour écrire. Madame Courjault avait visiblement des velléités d'écriture.

Comment t'es venue l'inspiration de tes romans ?
Retour à la cité des monstres m'est venu de l'envie d'écrire un polar plus noir que noir, sans concession, en introduisant une pointe de surnaturelle (le héros est affligé d'une malédiction vaudou). Epilogue est venu de mon envie d'écrire sur la vieillesse et la déchéance physique, un sujet qui m'est cher, et d'une anecdote personnelle qui m'a quelque peu affecté. Et ne m'obligez pas à en parler, ou je vais me prostrer en position fœtale et sucer mon pouce. Le trou de ver dans la maison du crack est né de mon désir d'écrire quelque chose ressemblant à un épisode trash de la quatrième dimension. L'Appel du Dieu-Ventre est né de l'envie d'écrire sur le cannibalisme et l'instinct de survie. Enfin, le Ténébriarque – le Verset du Dernier Soupir (premier d'un triptyque), est né de l'envie d'écrire une épopée guerrière, quelque chose d'épique, dans un univers que j'ai voulu à la fois réaliste et original, et dans lequel je me suis évertué d'être exigeant avec la qualité d'écriture.
Y a-t-il eu des déclencheurs ?
Je ne me souviens pas. Sans doute que comme tous les auteurs, un jour j'ai ouvert un mauvais livre et que je me suis dit que si un tel torchon pouvait être publié, j'avais mes chances. Je me trompais lourdement.
Pourrais-tu me dire si des personnes orientent tes choix pour créer l'ossature de tes romans ? Les endroits, les personnages, le sujet...etc ?
Personne ne met le nez dans mes textes tant que le premier jet n'est pas couché. Et encore, j'ai trop honte de présenter un texte encore bourré de fautes d'orthographe, imparfait, plein d'incohérences. Mais je recueille toutes les critiques, même les plus virulentes, avec joie, et j'essaie d'en tenir compte dans mes prochains travaux.
Cherches-tu une Maison d'édition ? Si oui pourquoi et le parcours est-il difficile ?
J'ai envoyé des manuscrits de mes deux premiers dans six ou sept boites, qui me sont tous revenus avec le même courrier type, avec en filigrane, « désolé mon pote, on a déjà nos auteurs maisons, d'ailleurs ton machin on ne l'a même pas lu, mais continue à gaspiller des timbres, ça fait bouger la poste »... J'ai très vite abandonné cette voie traditionnelle pour me tourner vers l'autoédition numérique.
Que penses-tu de l'autoédition et des auteurs indés ?
J'en connais et en ai lu quelques-uns bien plus talentueux que des auteurs professionnels ayant pignon sur rue, Didier Fédou, Bastien Pantalé, Anto Sass, Pascale Madeleine... désolé pour ceux que j'oublie et que je n'ai pas lus. J'ai lu aussi quelques merdes mal torchées, indignes d'être présentées aux lecteurs.
La plupart de tes romans sont clash, pourquoi ?
Je fais une allergie à cette époque de bisounours où l'on croit pouvoir combattre des terroristes illuminés avec des bougies sur les fenêtres et une minute de danse par jour. Je suis pragmatique, mais je crois qu'on peut faire et écrire de belles choses, des choses très profondes, en étant très grossier, en donnant la parole à des personnages vulgaires et outranciers, sans céder au pathos.
Aimes-tu bousculer tes lecteurs ?
Tout à fait. Mon rêve serait qu'un de mes lecteurs se mette à m'insulter parce que j'ai heurté sa sensibilité. En tant que lecteur, je préfère lire un LF Céline notoirement antisémite qu'un Marc Lévy ou un Paulo Coehlo qui... qui quoi au fait ?
Quelles sont tes lectures, films et ont-ils une influence sur tes écrits ?
Parmi les écrivains, Frédéric Dard et Céline, et Chuck Palahniuk, et Harry Crews, et Balzac et Zola et Cavanna et Pennac, il y a autant d'auteurs que j'admire et qui m'ont influencé, que d'auteurs que je déteste. Parmi les cinéastes, Tarantino, Scorcese et Sergio Léone, et Michel Audiard. En outre, de plus en plus de séries, comme True Detective, Breaking Bad ou Game Of Thrones, et même de jeux vidés comme GTA V, m'inspirent par la qualité de leurs dialogues.
Que signifie être auteur pour toi ?
Ça signifie se priver de tout un tas d'activités sportives ou sociales parce qu'on n’a pas le choix, il FAUT écrire. L'inspiration et l'endroit pour écrire sont-ils deux éléments indissociables ? Non, tant que je ne perds pas le fil conducteur, je peux écrire n'importe où, au boulot ou dans les chiottes. Mais le plus confortable reste quand même sur mon canapé.
Quels sont tes projets ?
Je peaufine la correction de mon prochain roman, qui s'intitulera Le cri sauvage de l'âme. Pendant que ma fidèle correctrice se chargera de redresser et élaguer et détordre, je m'attaquerai à l'écriture d'une nouvelle horrifique, que j'espère sincèrement être plus dégueulasse et perturbante que mes précédentes.
Merci pour ta disponibilité.
Y a pas de quoi ! Tuot le plaisir était pour moi.

Où trouver les romans
En numérique/broché c'est ci-dessous



mercredi 14 décembre 2016

Les Sept Stigmates

Bonjour mes ami(e)s, voici ma chronique/interview.






JEAN DARDI 



Vous présente son premier opus 





"Les sept Stigmates" 





Quatrième de couverture 

Paris connaît une vague de crimes sans précédent. Une jeune secrétaire, un imam, un rappeur, un assassin, un voleur... Tous retrouvés égorgés. Aucun lien apparent, si ce n'est ce mystérieux message reçu par chacune des victimes quelques jours avant leur mort. La psychose s'installe. En haut-lieu on panique, on trépigne, on menace. Au 36 Quai des Orfèvres, en plein mois d'août, il ne reste guère que le commissaire Giovanni Dell'Orso, qui ne batifole pas sur les plages. En pleine déprime, il hérite donc de cette affaire qui s'avère particulièrement délicate. D'autant que, des bas-fonds de Paris aux arrondissements les plus chics, le tueur franchit progressivement toutes les limites. Y compris celles de sa folie meurtrière...



Qu'est-ce que j'en ai pensé?


Comme je lis presque exclusivement en format numérique, Jean en a décidé autrement et m'a proposé la lecture de son premier opus au format broché. Bien lui en a pris et je l'en remercie. Quel plaisir de retrouver sous mes doigts la douceur et l'arôme vif du papier et de l'encre fraichement imprimée. 

En commençant ma lecture, j'ai ressenti une drôle de sensation, celle que ce roman n'était pas le premier que l'auteur avait écrit. J'y reviendrai après.


Les personnages. 

Ce mois d’aout, au 36 Quai des Orfèvres, c'est plutôt la galère question effectif, mais Jean Dardi nous a dégoté une équipe d’enquêteurs assez atypique
Les personnages principaux sont bigrement attachants et leur personnalité l'est tout autant. Au fil des pages, vous faites connaissance avec le commissaire Gio qui, si j'ose dire, s'en tape complètement des procédures judiciaires et de la hiérarchie. De plus, son côté ours, en fait un rustre aux yeux de ses congénères, mais en ce qui concerne ses trois chats, alors là, on peut dire qu'il est doux comme un agneau. 
Non non non, je n'oublie pas Maurice, mais je vous laisse le privilège de découvrir cet énergumène assez bizarroïde et malgré tout....efficace. Je n'en dis pas plus.  

Que dire des tonalités, du style et de l’Âme de ce roman?


A priori, on pourrait croire que c'est la routine au 36 et bien détrompez-vous. 

Le commissaire Gio se voit confier une enquête dès plus ombrageuse. 
Des meurtres abjects sont commis et les victimes n'ont aucun dénominateur commun à part un message retrouver sur chaque lieu du crime. 
L'auteur nous livre ici un polar efficace de par un rythme soutenu. 
L'écriture est fluide et le style est personnalisé. 
Jean a son propre langage et une esthétique caractérisée par une plume audacieuse.  
Les tonalités du texte y sont décrites avec une aisance déconcertante. 
Jean maitrise parfaitement son sujet et le développe avec brio.  
La phraséologie est tout simplement accomplie et absolue. 
Vous devenez accro et votre addiction s'installe tout naturellement sans vous en rendre compte. 
Les pages défilent sous vos doigts et le temps est comme suspendu. 
Votre esprit s'est fermé au monde extérieur et l'Âme de ce roman opère en vous captivant. Malheureusement, le mot " fin" survient et les questions fusent. 

Je me suis donc surprise à me poser cette question; 

" Est-ce vraiment votre premier roman Monsieur Dardi? "

Ceci dit, il y a un bémol, hé oui, la fin.... 

Haaaa, oui oui oui Monsieur Dardi, pas question de nous faire poireauter pendant des mois pour connaitre la suite...hein. 
Nous sommes d'accord...j'attends le deuxième opus dans les plus brefs délais!!!! ;-) 


Bref, voici un thriller bien ficelé contenant tous les ingrédients requis pour que vos nuits soient les  plus angoissantes possible.



Merci à Jean d'avoir très gentiment répondu  à mon interview 



Ta venue dans le monde de l'écriture est arrivée par hasard ou dès la naissance?
Tout au long de ma carrière professionnelle, je me suis lancé des défis. C’est mon kif. Ma venue dans le monde de l’écriture représente un défi supplémentaire que j’entends bien relever.
Quel est ton parcours professionnel?
J’ai longtemps travaillé en tant que chef d’entreprise dans la promotion immobilière et au moment de me retirer, j’ai éprouvé un grand vide.
Je comble ce vide en écrivant. Et je me suis orienté vers le polar car
j’en lis depuis toujours. Par dizaines
Comment t'es venue l'inspiration de ton roman "Les sept Stigmates"? et y a-t-il eu des déclencheurs ?
« Les 7 stigmates » sont sortis de mon cerveau malade. L’équipe d’enquêteurs du 36 que j’ai créé va se retrouver dans un certain nombre de romans à venir.
Toujours à courir derrière des tueurs en série.
Pourquoi ? Parce que ces malades me fascinent tant ils sont proches de nous.
Il suffit juste d’un grain de sable à un moment donné pour que la vie de tout un chacun bascule. Et que le gentil cadre moyen, le prof de philo ou le peintre en bâtiment devienne un tueur sanguinaire…
Peux-tu me parler de Maurice et comment as-tu créé ce personnage qui, je dois dire, est surprenant....chut, je n'en dis pas plus....
Les personnages de Dell’Orso et Maurice comportent beaucoup des traits de caractère de Jean Dardi. Disons que Dell’Orso serait mon côté « ville » et Maurice, mon côté caché.
Celui qu’en principe, je ne dévoile pas. On trouve souvent dans sa bouche des propos de
philosophie de comptoir auxquels j’adhère assez. Comme moi, il est un peu brut de décoffrage, du moins c’est l’impression qu’il veut donner, et j’aime ça.
Pourrais-tu me dire si des personnes orientent tes choix pour créer l'ossature de tes romans? Les endroits, les personnages, le sujet...etc?
Personne n’oriente mon écriture. Pour l’instant en tout cas. Mon éditeur n’a pas changé une virgule à mon texte. Il s’est juste contenté de le mettre en forme pour l’impression.
Dans mon entourage, peu de personnes sont férues de thrillers et ont peine à croire que mes écrits sont l’œuvre de la personne qu’ils côtoient depuis des décennies.
Ton éditeur est City, le parcours a-t-il été difficile pour trouver une ME ?
Mon éditeur est City et il a mis seulement trois semaines avant de m’appeler pour éditer mon roman. Mais je crois que tout ceci est dû en grande partie à une dose de chance phénoménale.
Que penses-tu de l'autoédition et des auteurs indés?
J’admire les autoédités car pour certains, ils méritent d’être reconnus par une maison d’édition. Le problème, c’est qu’en matière d’autoédition, on trouve le meilleur comme le pire. Ce qui ne rend pas service à ceux qui font du bon boulot. En tout cas, chapeau à eux pour  les efforts qu’ils doivent déployer pour se vendre ou se faire accepter dans des manifestations littéraires !
Quelles sont tes lectures, films et ont-ils une influence sur tes écrits?
Mes lectures sont essentiellement des polars. Français. Aucune influence sur mes écrits sauf peut-être de très anciens auteurs que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître.

Que signifie être auteur pour toi?
Etre auteur me permet d'exorciser un certains nombre de mes démons.( surtout dans le deuxième livre à paraître.)
L'inspiration et l'endroit pour écrire sont-ils deux éléments indissociables?
L'inspiration me vient sans prévenir, n'importe où, n'importe quand. A ce moment-là, je me précipite sur un morceau de papier pour prendre des notes avant d'oublier. Je n'ai qu'un endroit possible pour écrire : mon bureau.
Ton roman est un thriller, te vois-tu dans un autre registre?
Depuis plusieurs années, je ne lis quasiment que du polar et je ne me vois pas dans un autre registre.

Quels sont tes projets?

La suite des « Sept stigmates » est d’ores et déjà écrite et en possession de mon éditeur. Lequel fort logiquement laisse s’écouler un certain temps avant de la publier. Je suis en train d’écrire le troisième opus des aventures de Dell’Orso et son équipe. Ce qui va d’ailleurs poser rapidement un problème d’édition. Wait and see !


Ou trouver le roman?

Roman de +- 346 pages 

City Edition c'est ici 

En numérique et/ou en broché c'est ci-dessous