samedi 17 juin 2017

La Maison de Poupée & M.J. Arlidge



Bonjour mes ami(e)s, voici ma chronique.







Quatrième de couverture; 


Préparez-vous à passer une nuit blanche en plongeant dans le monde tordu et terrifiant de La Maison de poupée, le nouveau thriller de M.J. Arlidge.

Une jeune femme se réveille, désorientée. Elle n'est pas dans son lit mais dans une cave. Prisonnière d'un simulacre de chambre. La panique monte. Comment a-t-elle atterri là ?Pourquoi ?

Non loin de là, des promeneurs font une découverte macabre : le corps décomposé d'une femme. Sa disparition n'a jamais été signalée : sa famille recevait régulièrement de ses nouvelles via les réseaux sociaux et n'avait donc aucune raison de s'inquiéter. Quel assassin peut être assez pervers pour jouer ainsi avec les proches de ses victimes ?

La détective Helen Grace se lance sur la piste de ce meurtrier redoutable. Un prédateur vicieux et intelligent qui ne recule devant rien. Mais elle doit faire vite. Quelque part, une femme lutte pour sa survie...




Mon avis;

Après l'excellentissime " Am Stram Gram " et " Il Court, Il Court, Le Furet ", je me suis attaquée à ce troisième opus des enquêtes du commandant Helen Grace. 
Il est préférable de commencer votre lecture par les deux précédents opus pour vous familiariser avec cette équipe d'enquêteurs atypiques, mais ce troisième volet peut se lire indépendamment des autres sans que cela gêne votre compréhension de l'intrigue. 

Je vous plante le décor,

Southampton, ville portuaire, située sur la côte sud de l’Angleterre, dans le Hampshire.
Une jeune femme, Ruby, enlevée et séquestrée dans une cave.
Pourquoi cette chambre factice et cette mise en scène?
Un corps, découvert. Mais est-ce le seul?
Des victimes retrouvées, dont les disparitions n'ont jamais été signalées.
Un tatouage, un merle bleu est identifié sur chaque victime. Quelle est sa signification.
Un serial killer aux méthodes d'enlèvements très particulières et sadiques qui a comme  rituel pervers d'utiliser les réseaux sociaux ainsi que les téléphones portables de ses victimes pour donner à leur entourage respectif, une illusion de vie de celles-ci. 
Quels liens relient ces victimes? 
La disparition de Ruby et la découverte des corps sont-elles liées?
Une équipe d'enquêteurs dirigée par un commandant brillant, mais qui engendre jalousies, complots et conciliabules secrets au plus haut sommet hiérarchique.


Les personnages et l'intrigue.

Connaissant les antécédents professionnels et privés des personnages, mon attente de retrouver l'équipe ainsi que Charlie et le commandant Helen Grace fut comblée.
M.J. Arlidge sait parfaitement comment manipuler son lectorat et l'amener là où il veut. Comme ses personnages, l'auteur les a peaufinés et façonnés tel un sculpteur qui donne vie à sa création. Vous pensez et raisonnez comme eux. Vous cherchez les indices et les pistes à suivre en sachant que le tueur ne vous laissera aucune possibilité de traçabilité.
La fatalité vous apportera un goût amer et ne sera pas une alliée, que du contraire, mais en ce qui concerne notre assassin, elle lui procurera l'exaltation et la jouissance perverse qu'il recherche plus que tout.
Les manigances, les complots et les jalousies envers le commandant au sien de son équipe et de sa hiérarchie seront pour Helen Grace des désappointements qui auront des implications irrémédiables au niveau professionnel ainsi que privé.   


Le style et les tonalités du texte. 


Comme à son habitude l'auteur se joue de nous en nous insufflant la peur et l'anxiété par un dramatique excellemment maîtrisé. La victimologie est parfaitement travaillée et circonstanciée.
Les émotions foisonnent et vous guident vers des chemins de traverse qui sont en réalité des leurres. L'auteur place çà et là des indices ainsi que des développements subtilement campés pour que le lecture soit en alerte maximale. Les chapitres sont prompts et sans fioritures. 
Le style et la phraséologie sont lisses et reconnaissables de par une originalité stylistique remarquablement parachevée. 


En conclusion;

Ce troisième opus est un thriller digne de ce nom. Tous les ingrédients y sont réunis pour que votre lecture soit la plus prenante et inquiétante possible. La maison de poupée va vous donner des sueurs froides et vous ne regarderez plus les merles et les poupées de la même façon. 


Merci aux éditions Les Escales pour l'envoi ainsi qu'à Netgalley 


Bibliographie de l'auteur;

M.J. Arlidge travaille pour la télévision depuis quinze ans. Il dirige également une maison de production indépendante, qui a permis à plusieurs séries policières de voir le jour. Après Am Stram Gram et Il court, il court, le furet, La Maison de poupée est son troisième roman traduit en français.







Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) : 1974
Biographie :

Matthew Arlidge est auteur de roman policer.

Il est diplômé en littérature anglaise de St John's College à Cambridge.

Scénariste, il a travaillé pour la télévision pendant quinze ans. Il a dirigé également une maison de production indépendante, qui a permis à plusieurs séries policières de voir le jour.

"Am stram gram" (Eeny Meeny, 2014) est son premier roman. Le suivant, "Il court, il court, le furet" (Pop Goes The Weasel, 2014), un sequel, projetait un tueur type Jack l'Éventreur dans les bas-fonds de la ville portuaire de Southampton.

"La Maison de poupée" (The Doll's House, 2015) est son troisième roman.

Twitter : https://twitter.com/mjarlidge



Détails du produit



  • Broché: 284 pages
  • Editeur : Les escales éditions (30 mars 2017)
  • Collection : Les escales noires
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2365692958
  • ISBN-13: 978-2365692953


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